Un seul Evangile

Je m’étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour vous tourner vers un autre Evangile[a]. Comme s’il pouvait y avoir un autre Evangile ! Mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Eh bien, si quelqu’un – même nous, même un ange du ciel – vous annonçait un Evangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit[b] ! Je l’ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu’un vous prêche un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit !

10 Qu’en pensez-vous maintenant ? Est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Mon désir est-il de plaire aux hommes ? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

La défense de l’Évangile

L’Evangile reçu de Christ

11 Je veux que vous le sachiez, frères et sœurs : l’Evangile que je vous ai annoncé n’est pas le fruit d’une pensée humaine. 12 Car je ne l’ai reçu d’aucun homme, personne ne me l’a enseigné ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître, par une révélation.

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Footnotes

  1. 1.6 Ceux qui prêchaient cet « autre Evangile » exigeaient, en plus de la foi en Christ, le respect de la Loi juive (circoncision, obéissance aux commandements, moraux et rituels, séparation d’avec les non-Juifs).
  2. 1.8 Litt. anathème. Dans la communauté juive, celui qui était anathème n’avait plus le droit d’enseigner. Ce qui était anathème ne devait plus être touché par personne. Ceux que l’apôtre déclare anathèmes sont donc livrés à la colère de Dieu et à son jugement (voir 1 Co 16.22 ; Rm 9.3 où le même mot apparaît).