Merci pour ta délivrance[a]

18 Au chef de chœur, de David, serviteur de l’Eternel. Il adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique lorsque l’Eternel l’eut délivré de tous ses ennemis, et en particulier de Saül. Il dit ceci :

Je t’aime, ô Eternel, ma force !
L’Eternel est ma forteresse, |mon rocher, mon libérateur.
Il est mon Dieu, le roc solide |où je me réfugie.
Il est mon Sauveur tout-puissant, |mon rempart et mon bouclier.
Loué soit l’Eternel : |quand je l’ai appelé,
j’ai été délivré |de tous mes ennemis.
La mort m’enserrait de ses liens,
et, comme un torrent destructeur, |me terrifiait.
Oui, le séjour des morts |m’entourait de ses liens,
le piège de la mort |se refermait sur moi.
Alors, dans ma détresse, |j’invoquai l’Eternel.
Vers mon Dieu, je lançai |mon appel au secours,
mon cri parvint à ses oreilles
et, de son temple[b], il m’entendit.

La terre s’ébranla |et elle chancela,
les fondements de ses montagnes |se mirent à frémir,
tout secoués par sa colère.
De ses narines s’élevait |de la fumée,
et de sa bouche |surgissait un feu dévorant,
des charbons embrasés |en jaillissaient.
10 Il inclina le ciel |et descendit,
un sombre nuage à ses pieds.
11 Il chevauchait un chérubin[c] |et il volait,
le vent le portait sur ses ailes.
12 Il s’enveloppait de ténèbres |pour se cacher dans leurs replis,
des nuages opaques |et l’obscurité de l’orage |formaient sa tente.
13 De l’éclat brillant devant lui |jaillissaient des nuages,
de la grêle et des braises.
14 L’Eternel tonna dans le ciel,
le Dieu très-haut |fit retentir sa voix
et il lança de la grêle et des braises.
15 Et soudain, il tira ses flèches |pour disperser mes ennemis,
il lança de nombreux éclairs |pour les mettre en déroute.
16 A ta menace, ô Eternel,
et au souffle tempétueux |de ta colère,
le fond des mers parut,
les fondements du monde |se trouvèrent à nu.

17 Du haut du ciel, |il étend sa main pour me prendre,
me retirer des grandes eaux.
18 Il me délivre |d’un ennemi puissant,
de gens qui me haïssent |et sont plus forts que moi.
19 Ils m’affrontaient |au jour de mon désastre,
mais l’Eternel |a été mon appui.
20 Il m’a retiré du danger, |l’a éloigné de moi,
il m’en a délivré, |à cause de son affection pour moi.

21 L’Eternel a agi |en tenant compte |de ma conduite juste,
comme mes mains sont pures, |il m’a récompensé ;
22 car j’ai suivi |les voies qu’il a prescrites,
je n’abandonne pas mon Dieu |pour m’adonner au mal.
23 J’ai toujours ses lois sous les yeux,
je ne fait fi |d’aucun de ses commandements.
24 Envers lui, je suis sans reproche,
je me suis gardé du péché.
25 L’Eternel m’a récompensé |d’avoir agi avec droiture
et d’avoir gardé les mains pures sous ses yeux.

26 Avec ceux qui sont bienveillants, |toi, tu te montres bienveillant.
Avec qui est irréprochable, |tu es irréprochable.
27 Et avec celui qui est pur, |tu es toi-même pur,
et avec celui qui agit |de manière tordue, |tu empruntes des chemins détournés.
28 Toi, tu sauves un peuple affligé,
tu fais baisser les yeux |aux orgueilleux.
29 Tu fais briller ma lampe ;
ô Eternel, mon Dieu, |tu illumines mes ténèbres.
30 Avec toi, je me précipite |sur une troupe bien armée,
avec mon Dieu, |je franchis des murailles.

31 Parfaites sont les voies |que Dieu prescrit,
la parole de l’Eternel |est éprouvée.
Ceux qui le prennent pour refuge |trouvent en lui un bouclier.
32 Qui est Dieu, sinon l’Eternel ?
Qui est un roc ? C’est notre Dieu !
33 C’est Dieu qui m’arme de vaillance,
il me trace un chemin parfait.
34 Grâce à lui, je cours comme une gazelle,
il me fait prendre position |sur les hauteurs.
35 C’est lui qui m’entraîne au combat,
et me fait tendre l’arc de bronze[d].

36 Ta délivrance |me sert de bouclier,
de ta main droite, |tu me soutiens,
et ta sollicitude me grandit.
37 Tu m’amènes à marcher |sur un chemin bien large,
mes jambes ne fléchissent pas.
38 Je poursuis tous mes ennemis, |je les rattrape
et je ne reviens pas |sans les avoir exterminés.
39 Je frappe : aucun ne peut se relever,
ils tombent sous mes pieds.
40 Tu me rends fort pour le combat,
tu fais plier mes agresseurs : |les voilà à mes pieds.
41 Tu mets mes ennemis en fuite,
et ceux qui me haïssent, |je les anéantis.
42 Ils ont beau crier au secours, |personne ne vient à leur aide
et s’ils appellent l’Eternel, |celui-ci ne leur répond pas.
43 Je les broie comme une poussière |qu’emporterait le vent.
Je les balaie |comme la boue des rues.

44 En face d’un peuple en révolte[e], |tu me fais triompher.
Tu m’établis chef d’autres peuples.
Un peuple qu’autrefois |je ne connaissais pas |m’est maintenant soumis.
45 Au premier mot, ils m’obéissent,
et des étrangers me courtisent.
46 Les étrangers perdent courage,
tremblants, ils quittent leurs bastions.

47 Dieu est vivant ! Qu’il soit béni, |lui qui est mon rocher !
Que l’on proclame la grandeur |de ce Dieu qui est mon Sauveur !
48 Ce Dieu m’accorde ma revanche,
il me soumet des peuples.
49 Il me délivre de mes ennemis.
Oui, tu me fais triompher d’eux,
tu me délivres |des hommes violents.
50 Aussi je publie tes louanges, |parmi les peuples |ô Eternel,
je te célèbre par mes chants[f].
51 Pour son roi, l’Eternel opère |de grandes délivrances.
Il traite avec bonté |l’homme qui de sa part |a reçu l’onction d’huile sainte,
David et sa postérité, |pour toute éternité.

Footnotes

  1. 18: Voir 2 S 22.1-51.
  2. 18.7 Il s’agit du sanctuaire céleste où Dieu réside.
  3. 18.11 Etres célestes, réels ou symboliques (80.2 ; 99.1 ; Gn 3.24 ; Ex 25.18). En Ez 1 ; 9 ; 10, les chérubins figurent comme les coursiers du char de l’Eternel, porteurs du trône divin. Ici, le chérubin apparaît comme sa monture.
  4. 18.35 Signe d’une force extraordinaire.
  5. 18.44 Peut-être une allusion aux tribus nord-israélites, qui, durant sept ans, ont été en guerre contre David avant de le reconnaître comme roi de tout Israël (2 S 2 à 5), ou bien aux peuples non israélites assujettis par David (2 S 5 ; 8 ; 10).
  6. 18.50 Cité en Rm 15.9.

Premier livre

La Loi de l’Eternel, source du bonheur

Heureux l’homme |qui ne marche pas |selon les conseils |des méchants,
qui ne va pas se tenir |sur le chemin des pécheurs,
qui ne s’assied pas |en la compagnie |de ces gens qui se moquent de Dieu.
Toute sa joie il la met |dans la Loi de l’Eternel
qu’il médite jour et nuit.
Il prospère comme un arbre |implanté près d’un cours d’eau ;
il donne toujours son fruit |lorsqu’en revient la saison.
Son feuillage est toujours vert ;
tout ce qu’il fait réussit.
Tel n’est pas le cas |des méchants :
ils sont pareils à la paille[a] |éparpillée par le vent.
Aussi, lors du jugement, |ils ne subsisteront pas,
et nul pécheur ne se maintiendra |parmi la communauté des justes.
Oui car l’Eternel prend en compte |la voie suivie par les justes[b] ;
mais le sentier des méchants |les mène à la ruine.

L’intronisation du Roi

Pourquoi tant d’effervescence |parmi les nations ?
Et pourquoi les peuples |trament-ils ces complots inutiles ?
Pourquoi les rois de la terre |se sont-ils tous soulevés
et les grands conspirent-ils ensemble
contre l’Eternel |et contre l’homme qui a reçu |l’onction de sa part[c] ?
Ils s’écrient :
« Faisons sauter tous leurs liens
et jetons au loin leurs chaînes ! »

Mais il rit, celui qui siège |sur son trône dans les cieux. |Le Seigneur se moque d’eux.
Dans sa colère il leur parle,
dans sa fureur il les épouvante,
en leur tenant ce discours :
« Moi, j’ai établi |mon Roi par l’onction
sur Sion, ma montagne sainte. »
Je publierai le décret |qu’a promulgué l’Eternel.
Il m’a dit : « Tu es mon Fils ;
aujourd’hui, |je fais de toi mon enfant[d].
Demande-moi : Que veux-tu ? |Je te donne en patrimoine |tous les peuples de la terre ;
et le monde, |jusqu’en ses confins lointains, |sera ta propriété.
Avec un sceptre de fer, |tu les soumettras[e] ;
comme des vases d’argile, |tu les briseras. »

10 C’est pourquoi, rois de la terre, |montrez-vous intelligents,
vous qui exercez |le gouvernement |en ce monde, |laissez-vous donc avertir !
11 Servez l’Eternel |avec crainte !
Et, tout en tremblant, |exultez de joie !
12 Au Fils, rendez votre hommage[f], |pour éviter qu’il s’irrite
et que vous périssiez tous |dans la voie que vous suivez.
En un instant, sa colère |contre vous peut s’enflammer.

Oui, heureux sont tous les hommes |qui, en lui, cherchent refuge !

Le salut vient de l’Eternel

Psaume de David, quand il fuyait devant son fils Absalom[g].

O Eternel, |mes ennemis sont si nombreux !
Oui, si nombreux mes adversaires |qui se sont dressés contre moi.
Et si nombreux ceux qui prétendent
qu’il n’y a plus aucun secours |pour moi auprès de Dieu.
            Pause[h]
Pourtant, ô Eternel, |tu es pour moi un bouclier |qui me protège.
O toi ma gloire, |tu me feras marcher encore |la tête haute.

A haute voix, je crie vers l’Eternel ;
de sa montagne sainte, |mon Dieu m’exaucera.
            Pause
Quand je me couche, je m’endors ;
je me réveille |car l’Eternel est mon soutien.
Je ne craindrai donc pas |ces multitudes
qui sont postées autour de moi.

Eternel, lève-toi ! |Au secours, mon Dieu, sauve-moi !
Tu gifles tous mes ennemis :
tu casses les dents aux méchants.
De l’Eternel vient le salut.
O Eternel, fais reposer |ta bénédiction sur les tiens.
            Pause

L’Eternel donne la paix

Au chef de chœur, n psaume de David à chanter avec accompagnement d’instruments à cordes.

Quand je t’appelle à l’aide, |Dieu qui me rends justice, |oh, réponds-moi !
Lorsque je suis dans la détresse, |tu me délivres :
Dieu, fais-moi grâce, |et entends ma prière !

Et vous, les hommes, |jusques à quand jetterez-vous |le discrédit sur mon honneur ?
Jusques à quand vous plairez-vous |à poursuivre le vent
et le mensonge ?
            Pause
Sachez-le bien : |l’Eternel s’est choisi[i] |un homme qui s’attache à lui :
et il m’entend |quand je l’appelle.
Mettez-vous en colère |mais n’allez pas jusqu’à pécher[j] !
Réfléchissez, sur votre lit, |puis taisez-vous !
            Pause
Offrez des sacrifices |conformes à la Loi
et confiez-vous en l’Eternel !

Ils sont nombreux ceux qui demandent : |« Qui donc nous apportera le bonheur ? »
O Eternel, |porte sur nous |un regard favorable ! |Que notre vie |en soit illuminée !
Tu mets dans mon cœur de la joie, |plus qu’ils n’en ont
quand leurs moissons abondent, |quand leur vin nouveau coule.
Dans la paix, je me couche |et m’endors aussitôt ;
grâce à toi seul, ô Eternel, |je demeure en sécurité.

Conduis-moi sur le chemin

Dédié au chef de chœur. A chanter avec accompagnement d’instruments à vent. Un psaume de David.

O Eternel, |écoute mes paroles
et entends mes soupirs !
O toi, mon Roi, mon Dieu, |sois attentif à mon appel,
car c’est toi que je prie.
Eternel, au matin, |ma voix se fait entendre,
car, dès le point du jour, |je me présente à toi, |et puis j’attends …

Car tu n’es pas un Dieu |qui prend plaisir au mal.
Auprès de toi, |le mal n’a pas de place.
Les insolents ne peuvent pas |subsister devant toi.
Tu hais tous ceux qui font le mal.
Tu fais périr tous les menteurs.
Les assassins et les trompeurs |sont en horreur à l’Eternel.
En vertu de ta grâce immense |je peux venir à ta maison,
et avec crainte |me prosterner pour t’adorer |devant ton sanctuaire.
Eternel, conduis-moi, |toi qui es juste, |car j’ai des ennemis.
Aplanis le sentier |que tu veux que j’emprunte.
10 Dans leurs propos, |il n’y a aucune sincérité,
et ils ne pensent qu’à détruire.
Dès qu’ils se mettent à parler, |on dirait un tombeau qui s’ouvre ;
leur langue se fait enjôleuse[k].
11 O Dieu, fais-leur payer leurs crimes
et que, par leurs machinations, |ils provoquent leur propre ruine,
et, pour leurs méfaits répétés, |ô Dieu, qu’ils soient chassés
car ils te sont rebelles.

12 Mais que tous ceux |qui trouvent un refuge en toi |soient à jamais dans l’allégresse
et poussent de grands cris de joie, |car ils sont sous ta protection ;
et que tous ceux qui t’aiment
se réjouissent grâce à toi.
13 Eternel, tu bénis le juste
et tu le couvres de ta grâce, |comme d’un bouclier.

Au secours !

Au chef de chœur. Un psaume de David, à chanter avec accompagnement de harpes à huit cordes[l].

Eternel, mon Dieu, |malgré ta colère, |ne me punis pas
et, dans ton courroux, |ne me châtie pas !
Eternel, |aie pitié de moi, |car je suis sans force.
O Eternel, guéris-moi, |car de tout mon être, |vois, je suis dans l’épouvante.
Je suis en plein désarroi.
Et toi, Eternel, |quand donc interviendras-tu ?
Ne voudrais-tu pas |revenir vers moi |pour me délivrer ?
Dans ton amour, sauve-moi !
Car ceux qui sont morts |ne sont plus capables |de parler de toi !
Qui peut te louer |au séjour des morts ?

Or, à force de gémir, |je suis épuisé,
et, durant la nuit, |sur mon lit, je pleure ;
ma couche est trempée, |inondée de larmes.
Mes yeux sont usés, |tant j’ai de chagrin, |ils n’en peuvent plus.
Ce sont tous mes ennemis |qui en sont la cause.

Retirez-vous tous, |artisans du mal !
L’Eternel entend mes pleurs[m].
10 L’Eternel exauce |mes supplications.
L’Eternel accueille |ma prière.
11 Tous mes ennemis |seront dans la honte |et dans l’épouvante,
ils reculeront |soudain, tout honteux.

Rends-moi justice contre des accusations injustes !

Complainte de David qu’il chanta au Seigneur au sujet de ce que Koush[n] le Benjaminite avait dit.

O Eternel, mon Dieu, |en toi, j’ai un refuge :
viens, sauve-moi |de ceux qui me poursuivent ! |Viens donc me délivrer !
Sinon, comme des lions[o], |ils vont me déchirer,
je serai mis en pièces |sans que personne |ne vienne à mon secours.
O Eternel, mon Dieu, |si j’ai agi |comme on me le reproche,
si j’ai commis une injustice,
si j’ai causé du tort |à mon ami,
si, sans raison, |j’ai dépouillé mon adversaire[p],
alors, qu’un ennemi |se mette à me poursuivre,
qu’il me rattrape et me piétine,
qu’il traîne mon honneur |dans la poussière.
            Pause
O Eternel, |dans ta colère, lève-toi,
dresse-toi contre la furie |de ceux qui sont mes adversaires
entre en action en ma faveur, |toi qui as établi le droit.
Que les peuples s’assemblent |autour de toi,
et toi, domine-les |des hauteurs de ton trône.
O Eternel, |toi le juge des peuples,
rends-moi justice, |et agis selon ma droiture !
Qu’il me soit fait |selon mon innocence !
10 Mets donc un terme |aux méfaits des méchants,
et affermis le juste,
toi qui es juste |et qui sondes les cœurs[q] |et les désirs secrets.

11 Dieu est mon bouclier.
Il sauve qui a le cœur droit.
12 Dieu est un juste juge,
qui, chaque jour, |fait sentir son indignation
13 à qui ne revient pas à lui.

L’ennemi[r] aiguise son glaive,
il tend son arc |et se met à viser.
14 Il se prépare |des armes meurtrières,
et il apprête |des flèches enflammées[s].
15 Il conçoit des méfaits,
porte en son sein |de quoi répandre la misère, |et il accouche de la fausseté.
16 Il creuse en terre |un trou profond[t],
mais, dans la fosse qu’il a faite, |c’est lui qui tombera.
17 Son mauvais coup |se retournera contre lui,
et sa violence |lui retombera sur la tête.

18 Je louerai l’Eternel |pour sa justice,
je célébrerai par des chants |le Dieu très-haut.

Grandeur de Dieu et de l’homme

Au chef de chœur. Un psaume de David, (à chanter avec accompagnement) de la harpe de Gath[u].

Eternel, notre Seigneur,
que ta gloire est admirable |sur la terre tout entière !

Au-dessus du ciel, |on célèbre ta splendeur[v].
De la bouche des petits enfants |et des nourrissons,
tu fais jaillir la louange[w] |à l’encontre de tes adversaires,
pour imposer le silence |à l’ennemi plein de hargne.

Quand je contemple le ciel |que tes doigts ont façonné,
les étoiles et la lune |que tes mains ont disposées,
je me dis : Qu’est-ce que l’homme, |pour que tu en prennes soin,
et qu’est-ce qu’un être humain |pour qu’à lui tu t’intéresses[x] ?
Pourtant, tu l’as fait |de peu inférieur à Dieu[y],
tu l’as couronné |de gloire et d’honneur.
Tu lui donnes de régner |sur les œuvres de tes mains.
Tu as tout mis sous ses pieds :
tout bétail, gros ou petit,
et les animaux sauvages,
tous les oiseaux dans les airs |et les poissons de la mer,
tous les êtres qui parcourent |les sentiers des mers.

10 Eternel, notre Seigneur,
que ta gloire est admirable |sur la terre tout entière.

Dieu fait justice[z]

Un cantique de David dédié au chef de chœur, à chanter avec accompagnement de hautbois et de harpes.

Je te louerai, |ô Eternel, de tout mon cœur,
je veux raconter tes merveilles.
Par toi, j’exulte d’allégresse,
je te célèbre par des chants, |ô Dieu très-haut.
Mes ennemis prennent la fuite,
sous tes coups, ils vont trébucher ; |ils vont périr devant ta face.
Tu m’as rendu justice, |et tu as défendu mon droit,
quand tu as siégé sur ton trône |pour juger selon la justice.

Tu as menacé les peuples païens, |tu as fait périr le méchant,
et effacé son souvenir |pour toutes les générations.
Plus d’ennemis ! |Ils sont ruinés à tout jamais
car tu as renversé leurs villes,
le souvenir en est perdu.

L’Eternel siège pour toujours,
voici : il a dressé son trône |pour exercer ses jugements.
C’est lui qui gouverne le monde |avec droiture et équité,
qui prononce le jugement |avec justice sur les peuples.

10 Oui, l’Eternel est un refuge |pour ceux que l’on opprime,
un lieu fort en temps de détresse.
11 C’est pourquoi ceux qui te connaissent |ont placé leur confiance en toi.
Car toi, jamais, tu ne délaisses, |ô Eternel, |celui qui se tourne vers toi.

12 Célébrez par des chants |l’Eternel, qui siège en Sion,
et proclamez |parmi les peuples ses hauts faits.
13 Car il poursuit les meurtriers |et se souvient de leurs victimes ;
jamais il n’est indifférent |au cri des opprimés.

14 Eternel, aie pitié de moi !
Vois l’affliction où m’ont réduit |ceux qui me vouent leur haine !
C’est toi qui me fais remonter |des portes de la mort
15 pour que je publie tes louanges
aux portes[aa] de ceux qui habitent |la ville de Sion
et que je sois dans l’allégresse |pour ton œuvre de délivrance.

16 Les peuples païens tombent dans la fosse |qu’ils avaient creusée de leurs mains,
leurs pieds se prennent dans le piège |qu’ils avaient tendu en cachette[ab].
17 L’Eternel a montré |qui il était : |il fait justice,
et il prend le méchant |à son propre filet.
            Jeu d’instruments[ac] – Pause
18 Que les méchants |s’en aillent au séjour des morts :
tous les peuples païens |qui ne se soucient pas de Dieu.
19 Mais Dieu n’oublie pas à jamais les pauvres,
l’espoir des affligés |ne sera pas toujours déçu.

20 Eternel, lève-toi ! |Que l’homme ne triomphe pas !
Fais comparaître devant toi |les peuples païens pour qu’ils soient jugés.
21 Frappe-les de terreur, |ô Eternel,
et que ces peuples sachent |qu’ils ne sont que des hommes.

Pourquoi, Seigneur[ad] ?

10 Pourquoi, ô Eternel, |es-tu si loin ?
Pourquoi te caches-tu |aux jours de la détresse ?

Le méchant, dans son arrogance, |poursuit les pauvres,
il les prend dans ses traquenards.
Le méchant tire vanité |de son avidité.
Le profiteur maudit |et nargue l’Eternel.
Le méchant, dans son arrogance, |déclare : « Dieu n’existe pas. »
Il ne va pas chercher plus loin[ae], |c’est là le fond de sa pensée.
Toujours ses procédés |lui réussissent.
Tes jugements sont bien trop hauts |pour retenir son attention,
et il se débarrasse |de tous ses adversaires.
Il se dit : « Je ne risque rien,
et je suis pour toujours |à l’abri du malheur. »

Sa bouche ne fait que maudire[af], |ses mots sont trompeurs et violents,
sous sa langue acérée fleurissent |des propos méchants et blessants.
Il est posté en embuscade |à proximité des hameaux,
et, dans un endroit bien caché, |il assassine l’innocent.
Ses yeux épient les faibles.
Il se tapit dans sa cachette |comme un lion dans sa tanière ;
oui, il se met en embuscade |pour attraper le pauvre ;
il attrape le pauvre |en l’attirant dans son filet.
10 Alors le faible se courbe et chancelle,
puis tombe vaincu par sa force.
11 Il se dit : « Dieu oubliera vite,
il ne regarde pas par là ; |d’ailleurs, il ne voit jamais rien ! »

12 Lève-toi, Eternel ! |Dieu, interviens !
Et n’oublie pas les malheureux !
13 Pourquoi donc le méchant |se moque-t-il de toi,
et pourquoi se dit-il : |« Dieu ne demande pas de comptes » ?

14 Pourtant, toi, tu vois bien |la peine et la souffrance,
tu veilles pour tout prendre en mains !
Le faible s’abandonne à toi,
tu viens en aide à l’orphelin.
15 Abats la force du méchant, ce criminel !
Et fais-le rendre compte |du mal qu’il a commis |pour qu’il n’en reste plus de trace.
16 L’Eternel est Roi à jamais,
et les peuples païens |disparaîtront de sur sa terre.

17 Eternel, tu entends |les attentes des affligés.
Tu leur redonnes du courage |et tu prêtes l’oreille
18 pour faire droit à l’orphelin, |ainsi qu’à l’opprimé,
et pour que l’homme, |cette créature terrestre |cesse de semer la terreur.

Un abri sûr

11 Au chef de chœur. Un psaume de David.

Oui, j’ai fait mon refuge |de l’Eternel.
Pourquoi alors me répéter :
« Prends ton vol, comme un passereau, |afin de fuir dans les montagnes[ag] » ?
Vois les méchants bander leur arc,
poser leur flèche sur la corde
pour tirer dans l’obscurité |sur ceux dont le cœur est intègre.
Lorsque les fondements vacillent,
que peut bien faire l’homme droit ?

L’Eternel est dans son saint temple,
l’Eternel a son trône au ciel,
de ses yeux il observe :
il sonde les humains,
l’Eternel sonde |ceux qui sont justes, |mais il déteste le méchant
et l’homme épris de violence.
Il fait pleuvoir sur les méchants
du charbon[ah], du feu et du soufre.
Il les expose au vent brûlant[ai] : |voilà la part qu’il leur réserve.
Car l’Eternel est un Dieu juste, |et il aime les actes |accomplis selon la justice.
Les hommes droits verront sa face.

Dieu tient ses promesses

12 Au chef de chœur, un psaume de David, à chanter avec accompagnement de la harpe à huit cordes[aj].

Au secours, ô Eternel ! |Il n’y a plus d’homme pieux,
on ne peut plus se fier |à personne.
Chacun trompe son prochain,
lui disant des flatteries,
la duplicité au cœur.
Que l’Eternel extermine |ces gens aux lèvres flatteuses
et à la langue arrogante.
Qu’il retranche ceux qui disent : |« Notre langue nous rend forts,
nos alliées, ce sont nos lèvres,
qui dominerait sur nous ? »

Mais l’Eternel dit : |« A cause des pauvres |qui sont opprimés |et des démunis |qui vont gémissant,
maintenant, moi j’interviens
pour accorder le salut |à ceux qui sont méprisés. »
Les paroles du Seigneur, |ce sont des paroles pures,
c’est de l’argent affiné,
sept fois purifié |par le feu dans un creuset[ak].
Eternel, toi, tu nous gardes[al]
et tu nous protégeras |toujours contre ces individus.
Tout autour, des méchants rôdent,
la bassesse prédomine |parmi les humains.

Crainte et confiance

13 Au chef de chœur. Psaume de David.

Jusques à quand, ô Eternel ? |M’oublieras-tu sans cesse ?
Jusques à quand |seras-tu loin de moi ?
Jusques à quand |aurai-je des soucis
et des chagrins au cœur |à longueur de journée ?
Jusques à quand mon ennemi |aura-t-il le dessus ?

Regarde, Eternel mon Dieu, réponds-moi,
viens réparer mes forces,
sinon je m’endors dans la mort.
Sinon mon ennemi dira |que de moi il a triomphé,
mes adversaires se réjouiront |lorsqu’ils verront ma chute.

Pour moi, j’ai confiance |en ta bonté.
La joie remplit mon cœur |à cause de ton grand salut.
Je veux chanter en ton honneur, |ô Eternel, tu m’as comblé de tes bienfaits.

Un monde corrompu[am]

14 Au chef de chœur : de David.

Les insensés pensent : |« Dieu n’existe pas. »
Ils sont corrompus, |leurs agissements sont abominables, |et aucun ne fait le bien[an].
Du ciel, l’Eternel observe |tout le genre humain :
« Reste-t-il un homme sage
qui s’attend à Dieu ?
Ils se sont tous égarés, |tous sont corrompus,
et aucun ne fait le bien,
même pas un seul.
Tous ces gens qui font le mal, |n’ont-ils rien compris ?
Car ils dévorent mon peuple, |tout comme on mange du pain[ao] !
Jamais ils n’invoquent l’Eternel ! »
Ils sont saisis d’épouvante,
car Dieu est avec les justes.
Pensez-vous pouvoir ruiner |les projets des pauvres ?
L’Eternel est leur refuge.

Ah, que vienne du mont de Sion |le salut pour Israël !
Quand l’Eternel changera |le sort de son peuple[ap],
Jacob criera d’allégresse, |Israël, de joie.

Qui peut vivre avec Dieu ?

15 Psaume de David.

Eternel, qui pourra séjourner |dans ton sanctuaire ?
Et qui donc peut demeurer |sur ta montagne sacrée[aq] ?
L’homme à la conduite intègre : |il pratique la justice,
et il dit la vérité |qu’il pense au fond de son cœur[ar],
il ne calomnie pas son prochain,
il ne lui fait aucun mal,
et il ne s’associe pas |à ce qui déprécierait ses proches.
Il méprise l’homme vil,
mais il honore celui |qui craint l’Eternel.
Il tient toujours ses serments |même s’il doit en pâtir.
Il ne prête pas |de l’argent à intérêt[as],
il refuse qu’on l’achète |pour condamner l’innocent.

Qui se conduit de la sorte |rien ne pourra l’ébranler.

Le chemin de la vie

16 Un cantique[at] de David.

O Dieu, protège-moi, |car je me réfugie en toi.
Je dis à l’Eternel : |« Toi, tu es mon Seigneur,
et mon bonheur est en toi seul. »
Je suis plein d’affection |pour tous ceux qui sont saints |dans le pays :
ce sont eux qui sont vraiment grands.
Mais tous ceux qui s’empressent |après un autre dieu
ne font qu’augmenter leurs tourments[au].
Je ne prendrai pas part |à leurs sanglantes libations[av].
Le nom de ces idoles |ne passera pas sur mes lèvres.

L’Eternel est ma part |et la coupe[aw] où je bois.
Tu garantis la part que j’ai reçue.
Tu en as fixé les limites[ax], |c’est un jardin plein de délices,
oui, c’est pour moi |un patrimoine merveilleux.

Oui, je veux bénir l’Eternel |qui me conseille,
et même dans la nuit, |je suis instruit |dans mon être intérieur.
Je garde constamment |les yeux fixés sur l’Eternel,
car il est à ma droite[ay], |pour que je ne vacille pas[az].
Voilà pourquoi |mon cœur est dans la joie,
mon âme exulte d’allégresse.
Ainsi mon corps |repose dans la confiance :
10 tu ne m’abandonneras pas |dans le séjour des morts,
tu ne laisseras pas |un homme qui t’est attaché |descendre dans la tombe[ba].
11 Tu me feras connaître |le chemin de la vie :
plénitude de joie |en ta présence,
délices éternelles |auprès de toi.

Poursuivi sans cause

17 Prière de David.

O Eternel, |écoute ma requête, |car elle est juste ! |Entends mon cri !
Prête l’oreille à ma prière, |prononcée sans duplicité.
Viens prononcer le jugement |qui me rendra justice.
Que tes yeux voient |où est le droit.
Examine mon cœur, |observe-moi la nuit,
éprouve-moi, |tu ne trouveras rien |à reprocher en moi.
J’ai décidé |de ne pas pécher en paroles.
Et quoi que fassent |les autres hommes,
je me suis bien gardé, |conformément à tes paroles, |de marcher sur la route des méchants.
Je me suis tenu fermement |à la voie que tu as tracée,
et mes pieds n’ont pas chancelé.

Dieu, je t’appelle |car tu réponds.
Prête l’oreille, |écoute-moi !
Fais resplendir |l’immensité |de ton amour,
toi qui délivres |des agresseurs |ceux qui comptent sur ton intervention !
Garde-moi |comme la prunelle |de tes yeux !
Cache-moi |bien à l’abri sous tes ailes[bb],
loin des ennemis |qui s’acharnent contre moi
et loin des méchants |qui me cernent !

10 Ils s’enferment dans leur graisse,
et ils ont l’arrogance à la bouche.
11 Ils sont sur mes pas. |Déjà, ils m’encerclent,
ils sont aux aguets |pour me terrasser,
12 comme un lion |prêt à déchirer,
comme un fauve en embuscade.
13 Lève-toi, ô Eternel, |et affronte-les ! |Fais-les s’incliner
et délivre-moi |de tous ces méchants |par ton glaive !
14 Délivre-moi de ces hommes |par ton intervention, Eternel !
Que des hommes de ce monde |je sois délivré !
Leur seule part est en cette vie.
Quant à ceux que tu chéris, |tu combleras leurs aspirations,
leurs enfants seront bien rassasiés,
et ils auront des biens à léguer |à leurs descendants[bc] !
15 Pour ma part, |lorsqu’il m’aura été fait justice, |je contemplerai ta face
et, à mon réveil, |je pourrai me rassasier |de la vue de ton image.

Merci pour ta délivrance[bd]

18 Au chef de chœur, de David, serviteur de l’Eternel. Il adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique lorsque l’Eternel l’eut délivré de tous ses ennemis, et en particulier de Saül. Il dit ceci :

Je t’aime, ô Eternel, ma force !
L’Eternel est ma forteresse, |mon rocher, mon libérateur.
Il est mon Dieu, le roc solide |où je me réfugie.
Il est mon Sauveur tout-puissant, |mon rempart et mon bouclier.
Loué soit l’Eternel : |quand je l’ai appelé,
j’ai été délivré |de tous mes ennemis.
La mort m’enserrait de ses liens,
et, comme un torrent destructeur, |me terrifiait.
Oui, le séjour des morts |m’entourait de ses liens,
le piège de la mort |se refermait sur moi.
Alors, dans ma détresse, |j’invoquai l’Eternel.
Vers mon Dieu, je lançai |mon appel au secours,
mon cri parvint à ses oreilles
et, de son temple[be], il m’entendit.

La terre s’ébranla |et elle chancela,
les fondements de ses montagnes |se mirent à frémir,
tout secoués par sa colère.
De ses narines s’élevait |de la fumée,
et de sa bouche |surgissait un feu dévorant,
des charbons embrasés |en jaillissaient.
10 Il inclina le ciel |et descendit,
un sombre nuage à ses pieds.
11 Il chevauchait un chérubin[bf] |et il volait,
le vent le portait sur ses ailes.
12 Il s’enveloppait de ténèbres |pour se cacher dans leurs replis,
des nuages opaques |et l’obscurité de l’orage |formaient sa tente.

Footnotes

  1. 1.4 Il s’agit de la bale, c’est-à-dire l’enveloppe du grain.
  2. 1.6 C’est-à-dire : car l’Eternel tient compte de la conduite des justes pour les rétribuer en conséquence.
  3. 2.2 Les v. 1-2 sont cités, d’après la version grecque, en Ac 4.25-26 où les apôtres appliquent ces paroles à Hérode et à Pilate, aux Juifs et aux païens, qui se sont « ligués » contre Jésus-Christ.
  4. 2.7 Le jour de son intronisation, le roi est adopté par Dieu comme son fils (cf. 2 S 7.5, 14). Cité en Ac 13.33 ; Hé 1.5 ; 5.5.
  5. 2.9 D’après la vocalisation suivie par les versions grecque et syriaque. Le texte hébreu traditionnel a : tu les briseras. Réminiscences en Ap 2.26-27 ; 12.5 ; 19.15.
  6. 2.12 Hébreu difficile. Litt. : Baisez le fils, si on interprète le mot fils comme un terme araméen.
  7. 3.1 Voir 2 S 15.13-37.
  8. 3.3 Le sens de ce terme n’est pas assuré.
  9. 4.4 Plusieurs manuscrits hébreux, l’ancienne version grecque et la latine ont : l’Eternel m’a témoigné sa bonté de façon merveilleuse.
  10. 4.5 Autre traduction : ne tremblez pas. Cité en Ep 4.26.
  11. 5.10 Cité en Rm 3.13.
  12. 6.1 Sens incertain. Autre traduction : à l’octave (inférieure), c’est-à-dire pour voix de basse ou instruments à notes graves.
  13. 6.9 Réminiscence en Mt 7.23 ; Lc 13.27.
  14. 7.1 Personnage inconnu de la cour de Saül. Certaines versions l’ont identifié à l’Ethiopien (en hébreu le Koushite) de 2 S 18.21-23.
  15. 7.3 Comme jeune berger, David a été attaqué par des lions (1 S 17.34-35). Dans les Psaumes, les ennemis sont souvent comparés à des bêtes féroces (10.9 ; 17.12 ; 22.13-14, 17, 21-22 ; 25.17 ; 57.5 ; 58.7 ; 124.6).
  16. 7.5 Autre traduction : Si j’ai laissé échapper mon adversaire pour rien.
  17. 7.10 Voir Ap 2.23.
  18. 7.13 L’hébreu ne permet pas de déterminer si c’est Dieu ou l’ennemi qui est le sujet des verbes des v. 13-14. D’où l’autre traduction possible : 13 Si l’on ne revient pas à lui, Dieu aiguise son glaive … 15 L’ennemi conçoit des méfaits …
  19. 7.14 Les anciens enduisaient parfois les flèches de matières inflammables pour allumer des incendies dans les villes assiégées (cf. Ep 6.16).
  20. 7.16 Allusion aux pièges préparés pour la capture des fauves : des trous profonds recouverts de branchages.
  21. 8.1 Sens incertain. On pense qu’il s’agit soit d’une harpe de Gath, la ville de Philistie, soit d’un chant de vendange et de pressoir (voir Ps 81.1 et 84.1).
  22. 8.2 Hébreu obscur.
  23. 8.3 D’après les versions anciennes ; cf. Mt 21.16, qui cite ce texte sous cette même forme. Texte hébreu traditionnel : tu as fondé ta force.
  24. 8.5 Voir 144.3 ; Jb 7.17-18. Les v. 5-7 sont cités en Hé 2.6-8 ; le v. 7 en 1 Co 15.27 ; Ep 1.22.
  25. 8.6 Autre traduction : inférieur aux êtres célestes.
  26. 9: Il est possible que les Ps 9 et 10 aient constitué, à l’origine, un psaume unique. Ils forment ensemble un poème alphabétique (dont les strophes ou les vers débutent par les lettres successives de l’alphabet hébreu) et un seul psaume dans la version grecque. Les autres psaumes alphabétiques sont les Ps 25, 34, 111, 112, 119 et 145.
  27. 9.15 En Orient, les places publiques où l’on se retrouvait, où l’on convoquait les habitants pour toutes les assemblées importantes, se trouvaient près des portes de la ville.
  28. 9.16 Voir 7.16-17.
  29. 9.17 Traduction incertaine : jeu d’instruments, interlude, en sourdine, méditation. Il s’agit sans doute d’un arrêt plus important que celui marqué par la Pause. Le terme est utilisé en 92.4 en liaison avec les sons de la harpe ; c’est pourquoi on pense qu’il s’agissait d’une notation appelant un jeu instrumental.
  30. 10: Voir note Ps 9.
  31. 10.4 Autre traduction : Dieu n’existe pas ; il ne punit pas.
  32. 10.7 Cité en Rm 3.14. Voir Mt 12.34.
  33. 11.1 C’est-à-dire les montagnes de Judée qui ont servi de refuge à David et à ses amis lorsqu’ils étaient persécutés par Saül. Ce sont peut-être les amis de David qui lui donnent ce conseil assorti de sa justification (v. 2).
  34. 11.6 Selon une version grecque. Le texte hébreu a : filets.
  35. 11.6 Le simoun, vent chaud et violent du désert.
  36. 12.1 Voir note 6.1.
  37. 12.7 La traduction est incertaine.
  38. 12.8 D’après quelques manuscrits hébreux et l’ancienne version grecque. Texte hébreu traditionnel : tu les gardes.
  39. 14: Voir Ps 53.
  40. 14.1 Les v. 1-3 sont cités en Rm 3.10-12.
  41. 14.4 Autre traduction : ils mangent son pain.
  42. 14.7 Autre traduction : fera revenir ceux de son peuple qui sont exilés.
  43. 15.1 La colline de Sion où sera bâti le temple de Jérusalem (voir 2.6).
  44. 15.2 Autre traduction : qui, dans son cœur, cultive la vérité.
  45. 15.5 La Loi interdisait à l’Israélite de prêter de l’argent contre intérêt à ses compatriotes (Ex 22.24 ; Dt 23.20).
  46. 16.1 Terme de sens incertain.
  47. 16.4 Texte hébreu incertain.
  48. 16.4 La libation consistait généralement en une offrande de vin. Dans certains sacrifices païens, on mêlait peut-être le vin au sang de la victime que l’on répandait sur l’autel ; ou encore, le psalmiste pourrait faire allusion au « sang versé », c’est-à-dire aux crimes associés aux cultes idolâtres ; mais, plus vraisemblablement, il se réfère simplement à des gens qui offrent leur culte aux idoles tout en « ayant du sang sur les mains ».
  49. 16.5 Allusion à la coupe offerte aux invités lors d’une réception.
  50. 16.6 Autre traduction : la part qui m’est donnée.
  51. 16.8 C’est là où se plaçait le défenseur d’un accusé (109.31).
  52. 16.8 Les v. 8-11 sont cités en Ac 2.25-28 selon l’ancienne version grecque.
  53. 16.10 Cité en Ac 13.35 d’après la version grecque.
  54. 17.8 Voir 36.8 ; 57.2 ; 61.5 ; 63.8 ; 91.4 ; Mt 23.37.
  55. 17.14 Autre traduction : Oui, qu’ils soient gavés, eux et leurs enfants, de ce que tu leur réserves. Qu’ils en soient tout rassasiés et en laissent à leurs descendants !
  56. 18: Voir 2 S 22.1-51.
  57. 18.7 Il s’agit du sanctuaire céleste où Dieu réside.
  58. 18.11 Etres célestes, réels ou symboliques (80.2 ; 99.1 ; Gn 3.24 ; Ex 25.18). En Ez 1 ; 9 ; 10, les chérubins figurent comme les coursiers du char de l’Eternel, porteurs du trône divin. Ici, le chérubin apparaît comme sa monture.