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31 Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge,
Qui fait des perles dans la coupe,
Et qui coule aisément.
32 Il finit par mordre comme un serpent,
Et par piquer comme un basilic.
33 Tes yeux se porteront sur des étrangères,
Et ton cœur parlera d’une manière perverse.
34 Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer,
Comme un homme couché sur le sommet d’un mât:
35 On m’a frappé,… je n’ai point de mal!…
On m’a battu,… je ne sens rien!…
Quand me réveillerai-je?… J’en veux encore!

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31 Ne couve pas de tes regards le vin vermeil
quand il brille de son éclat dans la coupe :
il descend si aisément,
32 mais finit par mordre comme un serpent
et te piquer comme une vipère.
33 Tes yeux verront alors des choses étranges
et tu laisseras échapper des paroles incohérentes,
34 tu auras l’impression d’être couché en pleine mer,
ballotté comme un matelot en haut d’un mât.
35 « On me frappe, diras-tu, mais je n’ai pas mal,
on m’a roué de coups, je n’ai rien senti.
Quand me réveillerai-je ? Il faudra que je trouve encore quelque chose à boire. »

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