Aimer, à l’aide de Christ

N’avez-vous pas trouvé en Christ un réconfort, dans l’amour un encouragement, par l’Esprit une communion entre vous[a] ? N’avez-vous pas de l’affection et de la bonté les uns pour les autres ? Rendez donc ma joie complète : tendez à vivre en accord les uns avec les autres. Et pour cela, ayez le même amour, une même pensée, et tendez au même but. Ne faites donc rien par esprit de rivalité[b], ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes ; et que chacun regarde, non ses propres qualités[c], mais celles des autres. Tendez à vivre ainsi entre vous, car c’est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ[d].

Lui qui était de condition divine[e],
ne chercha pas à profiter[f]
de l’égalité avec Dieu,
mais il s’est dépouillé lui-même,
et il a pris
la condition d’un serviteur
en se rendant semblable aux hommes :
se trouvant ainsi reconnu
à son aspect, comme un simple homme,
il s’abaissa lui-même
en devenant obéissant,
jusqu’à subir la mort,
oui, la mort sur la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a élevé
à la plus haute place
et il lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom,
10 pour qu’au nom de Jésus
tout être s’agenouille
dans les cieux, sur la terre
et jusque sous la terre,
11 et que chacun déclare :
Jésus-Christ est Seigneur[g]
à la gloire de Dieu le Père.

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Notas al pie

  1. 2.1 Autres traductions : Christ ne vous y invite-t-il pas ? L’amour ne vous y encourage-t-il pas ? L’Esprit ne vous rend-il pas solidaires ? (ou : n’êtes-vous pas en communion avec l’Esprit ?).
  2. 2.3 Autre traduction : par égoïsme.
  3. 2.4 Autre traduction : intérêts.
  4. 2.5 Autre traduction : tendez en vous-mêmes à cette attitude qui est (ou était) aussi en Jésus-Christ. Ou : Ayez entre vous les sentiments qui viennent de Jésus-Christ.
  5. 2.6 Certains pensent que Paul citerait ici un hymne de l’Eglise primitive, mais il est possible qu’il l’ait composé lui-même.
  6. 2.6 D’autres comprennent : ne chercha pas à rester de force l’égal de Dieu (ou à se faire de force l’égal de Dieu).
  7. 2.11 Dans le paganisme, ce titre s’appliquait à la divinité suprême. Plus tard, les empereurs le revendiqueront. L’Ancien Testament rendait par ce titre le nom de Dieu (l’Eternel). Paul applique à Jésus ce qu’Es 45.23-24 disait de Dieu.