41 Le lendemain matin, Balaq vint chercher Balaam et le fit monter aux hauts lieux de Baal[a] d’où l’on avait vue sur les dernières lignes du camp d’Israël.

Balaam bénit Israël

23 Alors Balaam dit à Balaq : Construis-moi ici sept autels et prépare-moi sept taureaux et sept béliers.

Balaq fit ce que Balaam lui avait demandé et, ensemble, ils offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel. Balaam dit à Balaq : Reste ici près de ton holocauste pendant que je me rendrai à l’écart. Peut-être l’Eternel viendra-t-il à ma rencontre. Alors je te communiquerai ce qu’il me révélera.

Et il s’en alla sur une crête[b]. Dieu se manifesta à Balaam qui lui dit : J’ai fait dresser sept autels et j’ai offert un taureau et un bélier sur chacun d’eux.

Alors l’Eternel mit sa parole dans la bouche de Balaam, puis il ajouta : Retourne auprès de Balaq et transmets-lui ce message.

Balaam retourna vers Balaq et le trouva debout avec tous les chefs de Moab près de son holocauste. Alors il déclama cet oracle :

D’Aram[c], Balaq m’a fait venir,
oui, le roi de Moab |m’a fait venir |des monts de l’Est.
Allons ! Maudis Jacob pour moi !
Viens et profère des menaces |contre Israël !
Mais comment maudirais-je ? |Dieu ne l’a pas maudit.
Comment menacerais-je |celui que l’Eternel |ne veut pas menacer ?
Voici : je le contemple |du sommet des rochers,
et, du haut des collines, |je le regarde.
Je le vois : c’est un peuple |qui demeure à l’écart,
il ne se considère pas |semblable aux autres peuples.
10 Qui a jamais compté |les foules de Jacob, |qui sont aussi nombreuses |que les grains de poussière,
ou qui a dénombré |le quart du peuple d’Israël ?
Qu’il me soit accordé |la même mort |que celle de ces justes,
et que mon avenir |soit identique au leur !

11 Balaq dit à Balaam : Que m’as-tu fait ? Je t’ai fait venir pour maudire mes ennemis, et voilà que tu les combles de bénédictions !

12 Balaam répondit : Puis-je prononcer autre chose que les paroles que l’Eternel met dans ma bouche ?

Footnotes

  1. 22.41 Autre traduction : Bamot-Baal. Baal, terme qui signifie : seigneur, désignation du dieu de l’orage la plus répandue chez les Sémites de Syrie et de Canaan à partir du IIIe millénaire av. J.-C. Les textes le présentent comme un dieu de la nature. Son culte s’accompagnait de pratiques dévoyées.
  2. 23.3 Autre traduction : en un endroit dégagé, sur une colline dénudée.
  3. 23.7 Nom complet : Aram-Naharaïm (Syrie des deux fleuves), c’est-à-dire la Mésopotamie.