D’un côté, l’Eternel ╵est lent à la colère,
sa puissance est immense,
mais il ne laisse pas ╵le coupable impuni.

L’Eternel fraie sa route ╵dans l’ouragan et la tempête,
et les nuées sont la poussière ╵que soulèvent ses pieds.
Il menace la mer ╵et il la met à sec,
il fait tarir les fleuves.
Le Basan et le Carmel dépérissent,
la flore du Liban se fane[a].

Les montagnes vacillent ╵à son approche,
les collines s’effondrent,
la terre se soulève ╵devant ses pas,
tout l’univers est bouleversé ╵avec ceux qui l’habitent.
S’il se met en colère, ╵qui pourra subsister ?
Et qui tiendra ╵quand son courroux s’enflamme ?
Car sa fureur ╵se répand comme un incendie,
les rochers se renversent ╵à son approche.

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Footnotes

  1. 1.4 Le Basan, à l’est du Jourdain, le mont Carmel et le Liban étaient réputés pour leur fertilité.