et je pris la décision d’adresser de vifs reproches aux notables et aux chefs du peuple. Je leur dis : Quand vous prêtez de l’argent à vos compatriotes, vous leur demandez des intérêts[a] !

Je convoquai une grande assemblée pour traiter leur cas. Je leur déclarai : Dans la mesure de nos moyens, nous avons racheté nos compatriotes juifs vendus comme esclaves à des étrangers[b]. Et maintenant vous vendez vous-mêmes vos compatriotes, et cela à des gens de notre peuple.

Ils ne trouvèrent rien à répondre et gardèrent le silence. J’ajoutai : Ce que vous faites là n’est pas bien. Ne devriez-vous pas vivre comme des gens qui craignent notre Dieu pour ne pas donner à nos ennemis des autres peuples, l’occasion de nous couvrir de honte ?

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Footnotes

  1. 5.7 Voir Ex 22.24-26 ; Lv 25.36 ; Dt 23.20.
  2. 5.8 A Babylone, les Juifs fortunés rachetèrent aux païens ceux de leurs compatriotes qui avaient dû se vendre comme esclaves (ne pouvant pas rembourser leurs dettes) afin qu’ils puissent retourner au pays d’Israël (voir Lv 25.47-48).