(Lc 7.1-10)

Jésus entrait à Capernaüm, quand un officier romain l’aborda. Il le supplia : Seigneur, mon serviteur est couché chez moi, il est paralysé, il souffre terriblement.

– Je vais chez toi, lui répondit Jésus, et je le guérirai.

– Seigneur, dit alors l’officier, je ne remplis pas les conditions[a] pour te recevoir dans ma maison, mais tu n’as qu’un mot à dire et mon serviteur sera guéri. Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.

10 En entendant cela, Jésus fut rempli d’admiration et, s’adressant à ceux qui le suivaient, il dit : Vraiment, je vous l’assure : chez personne, en Israël, je n’ai trouvé une telle foi ! 11 Je vous le déclare : beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et prendront place à table auprès d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dans le royaume des cieux. 12 Mais ceux qui devaient hériter du royaume, ceux-là seront jetés dans les ténèbres du dehors. Là, il y aura des pleurs et d’amers regrets.

13 Puis Jésus dit à l’officier : Rentre chez toi et qu’il te soit fait selon ce que tu as cru. Et, à l’heure même, son serviteur fut guéri.

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Footnotes

  1. 8.8 Ou : je ne suis pas digne (voir 3.11). L’officier romain savait sans doute que la tradition ne permettait pas aux Juifs de pénétrer dans la maison d’un non-Juif.