15 Un homme en qui subsiste un reste de bon sens ne ferait pas cela !

Mais vous me répliquez : Alors qu’a fait cet homme-là – Abraham – dont nous avons l’exemple ?

Eh bien, il cherchait une descendance qui lui vienne de Dieu[a]. Restez donc dans votre bon sens, et ne trahissez pas la femme de votre jeunesse.

16 Car renvoyer sa femme par haine, déclare l’Eternel, Dieu d’Israël, c’est comme maculer de sang son propre vêtement[b] en commettant un acte de violence, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes.

Restez donc dans votre bon sens et n’agissez pas en traîtres !

Dieu fera justice

17 Vous lassez l’Eternel par vos discours, et puis vous demandez : En quoi te lassons-nous ?

C’est parce que vous dites : Quiconque fait le mal est bien vu de l’Eternel. Il a plaisir à ces gens-là.

Ou bien encore : Où est le Dieu de la justice ?

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Footnotes

  1. 2.15 Traduction difficile. Le nom Abraham n’est pas dans l’hébreu qui est obscur, mais le passage semble faire allusion à Abraham qui a renvoyé Agar et l’enfant qu’il avait eu d’elle (Gn 16). Autre traduction : Un homme en qui subsiste un reste de bon sens ne ferait pas cela ! Car que recherche un tel homme ? Une postérité conforme à la volonté de Dieu. Les traductions suivantes ont aussi été proposées pour ce verset mais paraissent moins plausibles : même cet homme unique (Abraham) n’a pas agi ainsi, bien qu’il ne restait en lui qu’un souffle de vie. Et pourtant que cherchait-il ? Une postérité qui lui vienne de Dieu. Ou, en modifiant légèrement le texte hébreu : un homme en qui subsiste un brin de bon sens ne ferait pas une chose pareille. Ou alors que chercherait-il ? Une postérité accordée par Dieu ? Ou encore, en adoptant une autre petite modification : Dieu n’a-t-il pas fait un seul être, chair possédant souffle de vie ? Et que cherche cet être unique ? Une postérité de Dieu (voir Gn 2.7, 24).
  2. 2.16 Autre traduction : Car je hais la répudiation, déclare l’Eternel, Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son propre vêtement …