Oui, que cette nuit-là |fasse l’objet d’incantations |de ceux qui maudissent les jours
et savent réveiller |le grand monstre marin[a] !
Que les ténèbres masquent |ses astres du matin !
Oui, qu’elle attende en vain |la lumière du jour
et qu’elle ne voie pas |l’aurore s’éveiller,
10 pour n’avoir pas fermé |le ventre maternel
et n’avoir pas caché |le malheur à mes yeux !

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Footnotes

  1. 3.8 En 40.25 à 41.26, ce monstre marin (en hébreu : léviathan) sert à décrire le crocodile. Au Ps 74.14, il désigne l’Egypte, et en Es 27.1 l’ennemi de Dieu, la puissance maléfique qui se cache derrière le paganisme et qu’on retrouve dans les récits mythologiques du Moyen-Orient ancien. Ce monstre marin est aussi appelé Rahav en hébreu (note 9.13 ; Ps 89.11 ; Es 51.9) ou tannîn (Ps 74.13 ; Es 51.9). Job livre ainsi « sa » nuit à ceux qui possèdent les pouvoirs occultes les plus inquiétants.