Le vrai guide

10 Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un n’entre pas par la porte dans l’enclos où l’on parque les brebis[a], mais qu’il escalade le mur à un autre endroit, c’est un voleur et un brigand. Celui qui entre par la porte est, lui, le berger des brebis.

Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos. Quand il a conduit au dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent, parce que sa voix leur est familière. Jamais, elles ne suivront un étranger ; au contraire, elles fuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

Jésus leur raconta cette parabole, mais ils ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire. Alors il reprit : Vraiment, je vous l’assure : Moi, je suis la porte par où passent les brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi étaient des voleurs et des brigands. Mais les brebis ne les ont pas écoutés. C’est moi qui suis la porte[b]. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir[c]. 10 Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante.

11 Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Celui qui n’est pas le berger, qui n’est pas le propriétaire des brebis, mais que l’on paye pour les garder, se sauve, lui, dès qu’il voit venir le loup, et il abandonne les brebis ; alors le loup se précipite sur elles, il s’empare de quelques-unes et disperse le troupeau. 13 Cet homme agit ainsi parce qu’il est payé pour faire ce travail et qu’il n’a aucun souci des brebis.

14 Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15 tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis. 16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. Celles-là aussi, il faut que je les amène ; elles écouteront ma voix, ainsi il n’y aura plus qu’un seul troupeau avec un seul berger. 17 Si le Père m’aime, c’est parce que je donne ma vie ; mais ensuite, je la reprendrai.

18 En effet, personne ne peut m’ôter la vie : je la donne de mon propre gré. J’ai le pouvoir de la donner et de la reprendre. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.

19 Il y eut à nouveau division parmi le peuple à cause de ses paroles. 20 Beaucoup disaient : Il a un démon en lui, c’est un fou. Pourquoi l’écoutez-vous ?

21 D’autres répliquaient : Un démoniaque ne parlerait pas ainsi. Et puis : est-ce qu’un démon peut rendre la vue à des aveugles ?

Fils de Dieu ou blasphémateur ?

22 Le moment vint où l’on célébrait à Jérusalem la fête de la Consécration[d]. 23 C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans la cour du Temple, dans la galerie de Salomon. 24 Alors on fit cercle autour de lui et on l’interpella : Combien de temps nous tiendras-tu encore en haleine ? Si tu es le Messie, dis-le-nous clairement.

25 – Je vous l’ai déjà dit, leur répondit Jésus, mais vous ne croyez pas. Pourtant, vous avez vu les actes que j’accomplis au nom de mon Père : ce sont eux qui témoignent en ma faveur. 26 Mais vous ne croyez pas. Pourquoi ? Parce que vous ne faites pas partie de mes brebis. 27 Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. 29 Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père. 30 Or, moi et le Père, nous ne sommes qu’un.

31 Cette fois encore, ils ramassèrent des pierres pour le lapider.

32 Alors Jésus leur dit : J’ai accompli sous vos yeux un grand nombre d’œuvres bonnes par la puissance du Père ; pour laquelle voulez-vous me lapider ?

33 Les Juifs répliquèrent : Nous ne voulons pas te lapider pour une bonne action, mais parce que tu blasphèmes. Car, toi qui n’es qu’un homme, tu te fais passer pour Dieu.

34 Jésus répondit : N’est-il pas écrit dans votre propre Loi :

Moi, je vous avais dit :
Vous êtes des dieux[e] ?

35 Or, on ne saurait contester le témoignage de l’Ecriture. Si donc votre Loi appelle « dieux » ceux auxquels s’adresse la Parole de Dieu, 36 comment pouvez-vous m’accuser de blasphème parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu », quand c’est le Père qui m’a consacré et envoyé dans le monde ?

37 Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. 38 Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

39 Là-dessus, ils tentèrent à nouveau de se saisir de lui, mais il leur échappa. 40 Après cela, Jésus se retira de l’autre côté du Jourdain, au lieu même où Jean avait précédemment baptisé. Il y resta quelque temps.

41 Beaucoup de monde vint le trouver. On disait : Jean n’a fait aucun signe miraculeux, mais tout ce qu’il a dit de cet homme était vrai.

42 Et là, beaucoup crurent en lui.

Notas al pie

  1. 10.1 Pendant la nuit, on parquait les moutons dans des enclos formés de murs de pierres sèches. Parfois, le berger se couchait en travers de l’entrée.
  2. 10.9 Voir Mi 2.12-13.
  3. 10.9 Autre traduction : des pâturages.
  4. 10.22 Fête où l’on rappelait la restauration de l’autel du temple de Jérusalem effectuée par le patriote juif Judas Maccabée en 164 av. J.-C.
  5. 10.34 Ps 82.6.

Introduction : la parole de Dieu et son témoin

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au commencement, il était avec Dieu. Dieu a tout créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui. En lui résidait la vie[a], et cette vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée[b].

Un homme parut, envoyé par Dieu ; il s’appelait Jean. Il vint pour être un témoin de la lumière, afin que tous les hommes croient par lui. Il n’était pas lui-même la lumière, mais sa mission était d’être le témoin de la lumière. Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain[c]. 10 Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque Dieu a créé le monde par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu. 11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli.

12 Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. 13 Ce n’est pas par une naissance naturelle, ni sous l’impulsion d’un désir, ou encore par la volonté d’un homme, qu’ils le sont devenus ; mais c’est de Dieu qu’ils sont nés.

14 Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité !

15 Jean[d], son témoin, a proclamé publiquement : Voici celui dont je vous ai parlé lorsque j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé[e], car il existait déjà avant moi.

16 Nous avons tous été comblés de ses richesses. Il a déversé sur nous une grâce après l’autre. 17 En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 18 Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé.

Premières révélations et premiers affrontements

Le témoin(A)

19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs[f] lui envoyèrent de Jérusalem une délégation de prêtres et de lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »

20 Il dit clairement la vérité, sans se dérober, et leur déclara ouvertement : 21 Je ne suis pas le Messie.

– Mais alors, continuèrent-ils, qui es-tu donc ? Es-tu Elie[g] ?

– Je ne le suis pas.

– Es-tu le Prophète ?

– Non.

22 – Mais enfin, insistèrent-ils, qui es-tu ? Il faut bien que nous rapportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ?

23 – Moi ? répondit-il, je suis cette voix dont parle le prophète Esaïe, la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur[h] !

24 Les envoyés étaient du parti des pharisiens. 25 Ils continuèrent de l’interroger : Si tu n’es pas le Messie, ni Elie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ?

26 – Moi, leur répondit Jean, je vous baptise dans l’eau, mais au milieu de vous se trouve quelqu’un que vous ne connaissez pas. 27 Il vient après moi, mais je ne suis pas digne de dénouer la lanière de ses sandales.

28 Cela se passait à Béthanie[i], à l’est du Jourdain, là où Jean baptisait.

Jésus, l’Agneau de Dieu

29 Le lendemain, Jean aperçut Jésus qui se dirigeait vers lui ; alors il s’écria : Voici l’Agneau de Dieu[j], celui qui enlève le péché du monde. 30 C’est de lui que je vous ai parlé lorsque je disais : « Un homme vient après moi, il m’a précédé[k], car il existait déjà avant moi. » 31 Moi non plus, je ne savais pas que c’était lui, mais si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour le faire connaître au peuple d’Israël.

32 Jean-Baptiste rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et se poser sur lui. 33 Je ne savais pas que c’était lui, mais Dieu, qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, m’avait dit : Tu verras l’Esprit descendre et se poser sur un homme ; c’est lui qui baptisera dans le Saint-Esprit. 34 Or, cela, je l’ai vu de mes yeux, et je l’atteste solennellement : cet homme est le Fils de Dieu.

Les premiers disciples

35 Le lendemain, Jean était de nouveau là, avec deux de ses disciples. 36 Il vit Jésus qui passait, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu !

37 Les deux disciples entendirent les paroles de Jean et se mirent à suivre Jésus.

38 Celui-ci se retourna, vit qu’ils le suivaient et leur demanda : Que désirez-vous ?

– Rabbi – c’est-à-dire Maître –, lui dirent-ils, où habites-tu ?

39 – Venez, leur répondit-il, et vous le verrez. Ils l’accompagnèrent donc et virent où il habitait. Il était environ quatre heures de l’après-midi. Ils passèrent le reste de la journée avec lui.

40 André, le frère de Simon Pierre, était l’un de ces deux hommes qui, sur la déclaration de Jean, s’étaient mis à suivre Jésus.

41 Il alla tout d’abord voir son frère Simon et lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par Christ).

42 Et il le conduisit auprès de Jésus. Jésus le regarda attentivement et lui dit : Tu es Simon, fils de Jonas. Eh bien, on t’appellera Céphas – ce qui veut dire Pierre.

43 Le lendemain, Jésus décida de retourner en Galilée. Il rencontra Philippe et lui dit : Suis-moi !

44 Philippe était originaire de Bethsaïda[l], la ville d’André et de Pierre. 45 Philippe, à son tour, alla voir Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé celui dont Moïse a parlé dans la Loi[m] et que les prophètes ont annoncé : c’est Jésus, le fils de Joseph, de la ville de Nazareth.

46 – De Nazareth ? répondit Nathanaël. Que peut-il venir de bon de Nazareth ?

– Viens et vois toi-même ! répondit Philippe.

47 Jésus vit Nathanaël s’avancer vers lui. Alors il dit : Voilà un véritable Israélite, un homme d’une parfaite droiture.

48 – D’où me connais-tu ? lui demanda Nathanaël.

– Avant même que Philippe t’appelle, lui répondit Jésus, lorsque tu étais sous le figuier, je t’ai vu.

49 – Maître, s’écria Nathanaël, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël !

50 – Tu crois, lui répondit Jésus, parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier ? Tu verras de bien plus grandes choses encore. 51 Et il ajouta : Oui, je vous l’assure, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre entre ciel et terre par l’intermédiaire du Fils de l’homme[n].

Le premier miracle

Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en Galilée. La mère de Jésus y assistait.

Jésus avait aussi été invité au mariage avec ses disciples.

Or voilà que le vin se mit à manquer. La mère de Jésus lui fit remarquer : Ils n’ont plus de vin.

– Ecoute, lui répondit Jésus, est-ce toi ou moi que cette affaire concerne[o] ? Mon heure n’est pas encore venue.

Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira.

Il y avait là six jarres de pierre que les Juifs utilisaient pour leurs ablutions rituelles[p]. Chacune d’elles pouvait contenir entre quatre-vingts et cent vingt litres. Jésus dit aux serviteurs : Remplissez d’eau ces jarres.

Ils les remplirent jusqu’au bord.

– Maintenant, leur dit-il, prenez-en un peu et allez l’apporter à l’ordonnateur du repas.

Ce qu’ils firent.

L’ordonnateur du repas goûta l’eau qui avait été changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, alors que les serviteurs le savaient, puisqu’ils avaient puisé l’eau. Aussitôt il fit appeler le marié 10 et lui dit : En général, on sert d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, on leur donne de l’ordinaire. Mais toi, tu as réservé le bon jusqu’à maintenant !

11 C’est là le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Cela se passa à Cana en Galilée. Il révéla ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui. 12 Après cela, Jésus descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples ; mais ils n’y restèrent que quelques jours.

Le premier affrontement au Temple(B)

13 Le jour où les Juifs célèbrent la fête de la Pâque était proche et Jésus se rendit à Jérusalem. 14 Il trouva, dans la cour du Temple, des marchands de bœufs, de brebis et de pigeons, ainsi que des changeurs d’argent, installés à leurs comptoirs. 15 Alors il prit des cordes, en fit un fouet, et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec les brebis et les bœufs[q] ; il jeta par terre l’argent des changeurs et renversa leurs comptoirs, 16 puis il dit aux marchands de pigeons : Otez cela d’ici ! C’est la maison de mon Père. N’en faites pas une maison de commerce.

17 Les disciples se souvinrent alors de ce passage de l’Ecriture :

L’amour que j’ai pour ta maison,
ô Dieu, est en moi un feu qui me consume[r] .

18 Là-dessus, les gens lui dirent : Quel signe miraculeux peux-tu nous montrer pour prouver que tu as le droit d’agir ainsi ?

19 – Démolissez ce temple, leur répondit Jésus, et en trois jours, je le relèverai.

20 – Comment ? répondirent-ils. Il a fallu quarante-six ans pour reconstruire le Temple[s], et toi, tu serais capable de le relever en trois jours !

21 Mais en parlant du « temple », Jésus faisait allusion à son propre corps.

22 Plus tard, lorsque Jésus fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.

Jésus et Nicodème

23 Pendant que Jésus séjournait à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup de gens crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il accomplissait. 24 Mais Jésus ne se fiait pas à eux, car il les connaissait tous très bien. 25 En effet, il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur les hommes car il connaissait le fond de leur cœur.

Il y avait un homme qui s’appelait Nicodème ; membre du parti des pharisiens, c’était un chef des Juifs. Il vint trouver Jésus de nuit et le salua en ces termes : Maître, nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé pour nous enseigner car personne ne saurait accomplir les signes miraculeux que tu fais si Dieu n’était pas avec lui. Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut[t], personne ne peut voir le royaume de Dieu.

– Comment un homme peut-il naître une fois vieux ? s’exclama Nicodème. Il ne peut tout de même pas retourner dans le ventre de sa mère pour renaître ?

– Vraiment, je te l’assure, reprit Jésus, à moins de naître d’eau, c’est-à-dire d’Esprit[u], personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui naît d’une naissance naturelle, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit. Ne sois donc pas surpris si je t’ai dit : Il vous faut renaître d’en haut[v]. Le vent[w] souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour quiconque est né de l’Esprit.

Nicodème reprit : Comment cela peut-il se réaliser ?

10 – Toi qui enseignes le peuple d’Israël, tu ignores cela ? lui répondit Jésus. 11 Vraiment, je te l’assure : nous parlons de ce que nous connaissons réellement, et nous témoignons de ce que nous avons vu ; et pourtant, vous ne prenez pas notre témoignage au sérieux. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment pourrez-vous croire quand je vous parlerai des réalités célestes ? 13 Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le Fils de l’homme[x].

14 Dans le désert, Moïse a élevé sur un poteau le serpent de bronze. De la même manière, le Fils de l’homme doit, lui aussi, être élevé 15 pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui aient la vie éternelle. 16 Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.

17 En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que celui-ci soit sauvé par lui. 18 Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu. 19 Et voici en quoi consiste sa condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. 20 En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière ; il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses actes soient révélés. 21 Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement qu’il accomplit ses actes dans la communion avec Dieu.

Le témoin s’efface

22 Après cela, Jésus se rendit en Judée avec ses disciples ; il y resta quelque temps avec eux et y baptisait. 23 Jean, de son côté, baptisait à Enon, près de Salim[y] : il y avait là beaucoup d’eau, et de nombreuses personnes y venaient pour être baptisées. 24 En effet, à cette époque, Jean n’avait pas encore été jeté en prison. 25 Or, un jour, quelques-uns de ses disciples eurent une discussion avec un Juif[z] au sujet de la purification. 26 Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : Maître, tu te souviens de cet homme qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain et pour qui tu as témoigné. Eh bien, le voilà qui baptise à son tour, et tout le monde se rend auprès de lui.

27 Jean répondit : Nul ne peut s’attribuer une autre mission[aa] que celle qu’il a reçue de Dieu. 28 Vous en êtes vous-mêmes témoins ; j’ai toujours dit : je ne suis pas le Messie, mais j’ai été envoyé comme son Précurseur.

29 A qui appartient la mariée ? Au marié. Quant à l’ami du marié, c’est celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute : entendre sa voix le remplit de joie. Telle est ma joie, et, à présent, elle est complète. 30 Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit.

31 Qui vient d’en haut est au-dessus de tout. Qui est de la terre reste lié à la terre et parle des choses terrestres. Celui qui vient du ciel est [au-dessus de tout[ab]]. 32 Il témoigne de ce qu’il a vu et entendu. Mais personne ne prend son témoignage au sérieux. 33 Celui qui accepte son témoignage certifie que Dieu dit la vérité. 34 En effet, l’envoyé de Dieu dit les paroles mêmes de Dieu, car Dieu lui donne son Esprit sans aucune restriction. 35 Le Père aime le Fils et a tout remis entre ses mains. 36 Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu.

Le Messie se révèle en Samarie

Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de disciples que Jean. (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit, il quitta la Judée et retourna en Galilée. Il lui fallait donc traverser la Samarie. C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph. C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi. Une femme samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau.

(Ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.)

La Samaritaine s’exclama : Comment ? Tu es Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains[ac].)

10 Jésus lui répondit : Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive[ad].

11 – Mais, Maître, répondit la femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond ! D’où la tires-tu donc, cette eau vive ? 12 Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux ?

13 – Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif. 14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

15 – Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici.

16 – Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.

17 – Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle.

– Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée. 18 En fait tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai[ae].

19 – Maître, répondit la femme, je le vois, tu es un prophète. 20 Dis-moi : qui a raison ? Nos ancêtres ont adoré Dieu sur cette montagne-ci[af]. Vous autres, vous affirmez que l’endroit où l’on doit adorer, c’est Jérusalem.

21 – Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité.

25 La femme lui dit : Je sais qu’un jour le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ). Quand il sera venu, il nous expliquera tout.

26 – Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus.

27 Sur ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demanda : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »

28 Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire autour d’elle : 29 Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Messie ?

30 Les gens sortirent de la ville pour se rendre auprès de Jésus.

31 Entre-temps, les disciples pressaient Jésus en disant : Maître, mange donc !

32 Mais il leur dit : J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.

33 Les disciples se demandèrent donc entre eux : Est-ce que quelqu’un lui aurait apporté à manger ?

34 – Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée. 35 Vous dites en ce moment : Encore quatre mois, et c’est la moisson ! N’est-ce pas ? Eh bien, moi je vous dis : Ouvrez vos yeux et regardez les champs ; déjà les épis sont blonds, prêts à être moissonnés[ag]. 36 Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie. 37 Ici se vérifie le proverbe : « Autre est celui qui sème, autre celui qui moissonne. » 38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a coûté aucune peine. D’autres ont travaillé, et vous avez recueilli le fruit de leur labeur.

39 Il y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus grâce au témoignage qu’avait rendu cette femme en déclarant : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » 40 Lorsque les Samaritains furent venus auprès de Jésus, ils le prièrent de rester, et il passa deux jours chez eux. 41 Ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles, 42 et ils disaient à la femme : Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais parce que nous l’avons nous-mêmes entendu ; et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.

Le deuxième miracle en Galilée

43 Après ces deux jours, Jésus repartit de là pour la Galilée, 44 car il avait déclaré qu’un prophète ne reçoit pas dans son pays l’honneur qui lui est dû. 45 Or, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent assez bon accueil, car ils étaient, eux aussi, allés à Jérusalem pendant la fête, et ils avaient vu tous les miracles qu’il y avait faits.

46 Il repassa par Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, à Capernaüm vivait un haut fonctionnaire[ah] dont le fils était très malade. 47 Quand il apprit que Jésus était revenu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.

48 Jésus lui dit : A moins de voir des signes miraculeux et des choses extraordinaires, vous ne croirez donc pas ?

49 Mais le fonctionnaire insistait : Seigneur, viens vite avant que mon petit garçon meure.

50 – Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils vit.

Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.

51 Sur le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent : Ton fils vit !

52 Il leur demanda à quelle heure son état s’était amélioré.

Ils lui répondirent : C’est hier, vers une heure de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté.

53 Le père constata que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils vit. » Dès lors il crut, lui et toute sa maison.

54 Tel est le deuxième signe miraculeux que Jésus accomplit en Galilée, après son retour de Judée.

Foi et incrédulité

La guérison d’un paralysé à Jérusalem

Quelque temps plus tard, Jésus remonta à Jérusalem à l’occasion d’une fête juive. Or, dans cette ville, près de la porte des Brebis, se trouvait une piscine[ai] entourée de cinq galeries couvertes, appelée en hébreu Béthesda[aj]. Ces galeries étaient remplies de malades qui y restaient couchés : des aveugles, des paralysés, des impotents[ak].

Il y avait là un homme malade depuis trente-huit ans.

Jésus le vit couché ; quand il sut qu’il était là depuis si longtemps, il lui demanda : Veux-tu être guéri ?

– Maître, répondit le malade, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau commence à bouillonner. Le temps que je me traîne là-bas, un autre y arrive avant moi.

– Eh bien, lui dit Jésus, lève-toi, prends ta natte et marche !

A l’instant même l’homme fut guéri. Il prit sa natte et se mit à marcher.

Mais cela se passait un jour de sabbat. 10 Les Juifs interpellèrent donc l’homme qui venait d’être guéri : C’est le sabbat ! Tu n’as pas le droit de porter cette natte.

11 – Mais, répliqua-t-il, celui qui m’a guéri m’a dit : « Prends ta natte et marche. »

12 – Et qui t’a dit cela ? lui demandèrent-ils.

13 Mais l’homme qui avait été guéri ignorait qui c’était, car Jésus avait disparu dans la foule qui se pressait en cet endroit.

14 Peu de temps après, Jésus le rencontra dans la cour du Temple.

– Te voilà guéri, lui dit-il. Mais veille à ne plus pécher, pour qu’il ne t’arrive rien de pire.

15 Et l’homme alla annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

Le Père et le Fils

16 Les Juifs se mirent donc à accuser Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

17 Jésus leur répondit : Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent, et moi aussi je suis à l’œuvre.

18 Cette remarque fut pour eux une raison de plus pour chercher à le faire mourir car, non content de violer la loi sur le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père et se faisait ainsi l’égal de Dieu. 19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant : Vraiment, je vous l’assure : le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative ; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que fait le Père, le Fils le fait également, 20 car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera même des œuvres plus grandes que toutes celles que vous avez vues jusqu’à présent, et vous en serez stupéfaits. 21 En effet, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. 22 De plus, ce n’est pas le Père qui prononce le jugement sur les hommes ; il a remis tout jugement au Fils, 23 afin que tous les hommes honorent le Fils au même titre que le Père. Ne pas honorer le Fils, c’est ne pas honorer le Père qui l’a envoyé.

24 Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie. 25 Oui, vraiment, je vous l’assure : l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et tous ceux qui l’auront entendue vivront.

26 En effet, comme le Père possède la vie en lui-même, il a accordé au Fils d’avoir la vie en lui-même. 27 Et parce qu’il est le Fils de l’homme, il lui a donné autorité pour exercer le jugement.

28 Ne vous en étonnez pas : l’heure vient où tous ceux qui sont dans la tombe entendront la voix du Fils de l’homme. 29 Alors, ils en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour être condamnés[al]. 30 Pour moi, je ne peux rien faire de mon propre chef ; je juge seulement comme le Père me l’indique. Et mon verdict est juste, car je ne cherche pas à réaliser mes propres désirs, mais à faire la volonté de celui qui m’a envoyé.

Les témoins du Fils

31 Bien sûr, si j’étais seul à témoigner en ma faveur, mon témoignage ne serait pas vrai.

32 Mais j’ai un autre témoin[am] et je sais que son témoignage est vrai. 33 Vous avez envoyé une commission d’enquête auprès de Jean et il a rendu témoignage à la vérité[an]. 34 Moi, je n’ai pas besoin d’un homme pour témoigner en ma faveur, mais je dis cela pour que vous, vous soyez sauvés. 35 Oui, Jean était vraiment comme un flambeau que l’on allume pour qu’il répande sa clarté. Mais vous, vous avez simplement voulu, pour un moment, vous réjouir à sa lumière.

36 Quant à moi, j’ai en ma faveur un témoignage qui a plus de poids que celui de Jean : c’est celui des œuvres que le Père m’a donné d’accomplir. Oui, ces œuvres que j’accomplis attestent clairement que le Père m’a envoyé. 37 De plus, le Père lui-même, qui m’a envoyé, a témoigné en ma faveur. Mais vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. 38 Sa parole n’habite pas en vous ; la preuve, c’est que vous ne croyez pas en celui qu’il a envoyé. 39 Vous étudiez avec soin les Ecritures, parce que vous êtes convaincus d’en obtenir la vie éternelle. Or, précisément, ce sont elles qui témoignent de moi. 40 Mais voilà : vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la vie.

41 Je ne cherche pas les honneurs de la part des hommes. 42 Seulement, je constate une chose : au fond de vous-mêmes, vous n’avez pas d’amour pour Dieu. 43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez !

Notas al pie

  1. 1.4 Autre traduction, en changeant la ponctuation : tout a été créé par lui et rien n’a été créé sans lui. Ce qui a été créé avait la vie en lui.
  2. 1.5 Autre traduction : ne l’ont pas reçue.
  3. 1.9 D’autres comprennent : celle qui éclaire tout être humain venant dans le monde.
  4. 1.15 Il s’agit de Jean-Baptiste.
  5. 1.15 Autre traduction : est plus grand que moi.
  6. 1.19 Dans cet évangile, l’expression les Juifs désigne souvent diverses composantes du peuple juif qui s’opposent au message de Jésus (p. ex. 2.20 ; 5.10, 15, 16, 18 ; 6.41, 52 ; 7.1 ; etc.). Il s’agit d’ensembles représentatifs du peuple de l’ancienne alliance (les autorités du Grand-Conseil, des membres de groupes religieux, le peuple réuni en un endroit, etc.), qui manifestent le rejet officiel du Messie. En contraste, Jean présente le reste fidèle, formé de Juifs individuels qui composent le « vrai Israël » (1.47-49 ; 10.1-5 ; 15.1-4).
  7. 1.21 Ce prophète fut enlevé au ciel à la fin de sa mission, ainsi que le rapporte l’Ancien Testament. Certains attendaient son retour selon la prophétie de Ml 3.23-24.
  8. 1.23 Es 40.3 cité selon l’ancienne version grecque.
  9. 1.28 Village à l’est du Jourdain, à ne pas confondre avec celui qui se trouvait sur le flanc oriental du mont des Oliviers (voir note Mc 11.1).
  10. 1.29 Images renvoyant aux sacrifices de l’ancienne alliance. Comme un agneau, Jésus prend sur lui la désobéissance des hommes et s’offre en sacrifice à leur place. Voir Es 53.
  11. 1.30 Autre traduction : il est plus grand que moi.
  12. 1.44 Village proche de Capernaüm.
  13. 1.45 Nom que les Juifs donnent aux cinq premiers livres de la Bible. La venue du Prophète était annoncée en Dt 18.18.
  14. 1.51 Allusion à la vision de Jacob (Gn 28.12-13), dans laquelle l’escalier annonce le rôle du Fils de l’homme.
  15. 2.4 Autres traductions : que me veux-tu, mère ? ou femme, est-ce à toi de me dire ce que je dois faire ?
  16. 2.6 Les Israélites observaient des rites de purification avant, pendant et après les repas. L’eau était placée dans des vases de pierre.
  17. 2.15 Autre traduction : et les chassa tous, les brebis comme les bœufs.
  18. 2.17 Ps 69.10.
  19. 2.20 La reconstruction du temple dit « d’Hérode » avait commencé en l’an 20 av. J.-C.
  20. 3.3 L’expression de Jean, volontairement ambiguë, peut vouloir dire « naître d’en haut » ou « naître de nouveau ».
  21. 3.5 En grec, la conjonction traduite habituellement par et peut aussi avoir le sens de c’est-à-dire. Jésus semble se référer à la prophétie d’Ez 36.25-27 où la purification par l’eau est une image de l’œuvre de l’Esprit. Autre traduction : naître d’eau et d’Esprit.
  22. 3.7 Voir v. 3 et note.
  23. 3.8 Le même mot grec désigne le vent et l’Esprit (voir Ez 37.7-10).
  24. 3.13 Certains manuscrits ajoutent : qui est dans le ciel.
  25. 3.23 Deux localités de la vallée du Jourdain.
  26. 3.25 Certains manuscrits ont : avec des Juifs.
  27. 3.27 Autre traduction : quoi que ce soit.
  28. 3.31 Les mots entre crochets sont absents de nombreux manuscrits.
  29. 4.9 Autre traduction : Les Juifs, en effet, ne buvaient pas à la même coupe que les Samaritains.
  30. 4.10 vive : c’est-à-dire de l’eau courante, jeu de mots avec : eau qui donne la vie (voir v. 14).
  31. 4.18 On pourrait traduire en plaçant les paroles : ce que tu as dit là est vrai dans la bouche de la Samaritaine.
  32. 4.20 Les Samaritains ne venaient pas célébrer le culte au temple de Jérusalem, mais ils avaient bâti un sanctuaire, détruit depuis lors, près de l’ancienne Sichem, sur le mont Garizim que l’on pouvait voir depuis l’endroit où se trouvait Jésus.
  33. 4.35 La moisson figure l’ensemble de ceux qui sont prêts à accepter le message de Christ. Dans ce cas, les moissonneurs sont les disciples. Jean-Baptiste fut un des semeurs.
  34. 4.46 Attaché au service du roi Hérode Antipas.
  35. 5.2 L’emplacement de cette piscine existe toujours dans un quartier au nord-est de Jérusalem.
  36. 5.2 Certains manuscrits ont : Bethzatha.
  37. 5.3 Certains manuscrits ont à la suite : Ils attendaient le bouillonnement de l’eau. Car un ange du Seigneur descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l’eau. Le premier qui y entrait après le bouillonnement de l’eau était guéri, quelle que soit sa maladie.
  38. 5.29 Voir Dn 12.2.
  39. 5.32 Il s’agit de Jean-Baptiste.
  40. 5.33 Allusion au ministère de Jean-Baptiste.