Mais toi, ô Eternel, ╵tu me connais et tu me vois,
et tu sondes mon cœur ╵qui a pris ton parti[a].
Entraîne-les, ╵tout comme des moutons ╵qu’on mène à l’abattoir !
Réserve-les, ╵pour le jour du massacre !

Jusques à quand ╵le pays sera-t-il en deuil,
et l’herbe des campagnes ╵se desséchera-t-elle ?
Et tout cela à cause ╵de la méchanceté ╵de ceux qui y habitent ?
Les animaux périssent, ╵ainsi que les oiseaux,
parce que les gens disent :
« L’Eternel ne voit pas ╵ce qui nous adviendra. »
Mais l’Eternel me dit :
Si, déjà, tu t’épuises
en courant avec des piétons,
comment donc tiendras-tu ╵en courant avec des chevaux ?
S’il te faut un pays tranquille
pour ta sécurité,
qu’adviendra-t-il de toi ╵lorsque tu feras face ╵à la crue[b] du Jourdain ?

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Footnotes

  1. 12.3 Autre traduction : tu sondes mes pensées à ton sujet.
  2. 12.5 la crue: l’hébreu emploie un terme qui signifie par ailleurs « orgueil ». Ici, il peut s’agir de la crue du Jourdain, ou des fourrés que l’on trouvait sur ses rives et qui étaient peuplés de bêtes sauvages.