Les coutumes des autres peuples |sont inutiles,
leur dieu n’est que du bois |coupé dans la forêt,
travaillé au ciseau |par la main d’un sculpteur.
On l’embellit d’argent ou d’or,
un marteau et des clous |le font tenir en place
pour qu’il ne branle pas !
Ces dieux-là sont semblables |à des épouvantails |dans un champ de concombres :
ils ne savent parler,
il faut qu’on les transporte
car ils ne marchent pas.
Ne les craignez donc pas :
ils ne font pas de mal ;
et ils ne peuvent pas |non plus faire du bien.

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