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L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.

Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.

Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Éternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!

Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.

Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées.

Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes.

Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.

J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.

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L’appel d’Esaïe

L’année de la mort du roi Ozias[a], je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le Temple.

Des êtres à forme de serpent[b] se tenaient debout ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler[c]. S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient :

Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes.
Toute la terre est pleine de sa gloire.

Les montants des portes du Temple se mirent à trembler au son de ces voix, tandis que le sanctuaire se remplit de fumée[d].

Je m’écriai :

Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. Et voici que, de mes yeux, j’ai vu le Roi, le Seigneur des armées célestes.

Alors l’un des êtres à forme de serpent vola vers moi, il tenait à la main une braise qu’il avait prise sur l’autel[e] avec des pincettes. Il m’en toucha la bouche, et me dit :

Maintenant que ceci vient d’être appliqué sur tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié.

Et j’entendis alors le Seigneur qui disait : Qui enverrai-je ? Qui marchera pour nous ?

Alors je répondis : Je suis prêt, envoie-moi.

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Footnotes

  1. 6.1 Vers 740 av. J.-C. (2 R 15.7 ; 2 Ch 26.21-23).
  2. 6.2 Le terme hébreu saraph, traditionnellement rendu par séraphin, désignait en Nb 21.6, 8 et Dt 8.15, un serpent à la morsure redoutable. Dans Es 14.29 et 30.6, ce même terme sert à désigner un serpent volant. Ici, la figure des serpents ailés au visage et aux mains d’homme, pourrait, en renvoyant à l’épisode de Nb 21, symboliser le jugement divin (v. 9-12).
  3. 6.2 Pour les v. 2-3, voir Ap 4.8.
  4. 6.4 Voir Ap 15.8.
  5. 6.6 L’autel des parfums qui se trouvait dans le lieu saint, ou plutôt l’autel des holocaustes, sur le parvis du Temple.