10 Partout, ce peuple traite |les rois avec mépris,
et il se rit des princes,
il se rit de toutes leurs forteresses ;
il élève contre elles |des terrasses de siège
et s’en empare.
11 Puis il change d’avis |et il passe plus loin[a].
Il se charge de crimes,
lui qui voue sa force à son dieu[b].

Pourquoi, ô Dieu ?

12 – N’es-tu pas depuis l’origine, |ô Eternel ?
Tu es mon Dieu, mon Saint,
tu ne meurs pas[c].
O Eternel, |toi le rocher, |c’est pour exécuter |le jugement |que tu as suscité ce peuple,
et tu l’as rendu fort[d] |pour qu’il soit l’instrument |du châtiment.

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Footnotes

  1. 1.11 Verset difficile. Autres traductions : il est passé comme le vent et s’en est allé ou le vent est passé et s’en est allé.
  2. 1.11 Il se charge de crimes, lui … à son dieu. L’ancienne version grecque a : alors j’exposerai ma remontrance à mon Dieu. La fin du verset a été traduite diversement : lui qui attribue sa force à son Dieu ou lui dont la force est le dieu.
  3. 1.12 Selon une tradition de copistes juifs. Ce texte, jugé offensant pour Dieu, semble avoir été modifié en : nous ne mourrons pas, que l’on a actuellement dans le texte hébreu traditionnel.
  4. 1.12 Autre traduction : formé.