12 Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste.

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Le temps de la fin

La vision de l’homme vêtu de lin

10 Durant la troisième année du règne de Cyrus[a], empereur de Perse, un message fut révélé à Daniel, nommé aussi Beltshatsar. Cette révélation est authentique, elle annonce un grand combat. Daniel fut attentif à la parole, et il en reçut la compréhension dans une vision.

En ces jours-là, moi, Daniel, je fus plongé dans le deuil durant trois semaines entières. Je ne touchai à aucun mets délicat ; je ne pris ni viande, ni vin, et je ne me frottai d’aucune huile parfumée pendant ces trois semaines.

Le vingt-quatrième jour du premier mois, je me trouvai sur la rive du grand fleuve, le Tigre. Je levai les yeux, et j’aperçus un homme vêtu d’habits de lin qui portait une ceinture d’or le plus pur[b] autour des reins[c]. Son corps luisait comme de la topaze, son visage flamboyait comme l’éclair, ses yeux étaient pareils à des flammes ardentes, ses bras et ses pieds avaient l’éclat du bronze poli. Quand il parlait, le son de sa voix retentissait comme le bruit d’une grande foule.

Moi, Daniel, je fus seul à voir cette apparition, les gens qui étaient avec moi ne la virent pas, ils furent soudain saisis d’une grande frayeur et s’enfuirent pour se cacher. Je demeurai donc seul à contempler cette apparition grandiose. J’en perdis mes forces, je devins tout pâle et mes traits se décomposèrent ; je me sentais défaillir. J’entendis le personnage prononcer des paroles et, en entendant sa voix, je perdis connaissance et je tombai la face contre terre.

Le message de l’ange

10 Alors, une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains[d]. 11 Puis le personnage me dit : Daniel, homme bien-aimé de Dieu, sois attentif aux paroles que je t’adresse, mets-toi debout où tu es, car j’ai été maintenant envoyé vers toi. Pendant qu’il prononçait ces mots, je me relevai, tout tremblant.

12 Il poursuivit : Sois sans crainte, Daniel ; car, dès le premier jour où tu as appliqué ton cœur à comprendre et à t’humilier devant ton Dieu, ta prière a été entendue ; et je suis venu vers toi, en réponse à tes paroles. 13 Mais le chef du royaume de Perse s’est opposé à moi durant vingt et un jours. Alors Michel[e], l’un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là auprès des rois de Perse. 14 Je suis venu pour te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple dans l’avenir, car c’est encore une vision qui concerne ce temps-là.

15 Pendant qu’il m’adressait ces paroles, j’inclinai la tête vers le sol et je restais muet. 16 Et voici qu’un personnage qui avait l’aspect d’un homme[f] me toucha les lèvres, alors je pus de nouveau ouvrir la bouche et parler. M’adressant au personnage qui se tenait devant moi, je lui dis : Mon seigneur, cette apparition me remplit d’angoisse au point de m’ôter toute force. 17 Comment le serviteur de mon seigneur, que je suis, pourrait-il parler à mon seigneur qui m’est apparu, alors que je n’ai plus aucune force et que j’ai perdu le souffle ?

18 Alors, celui qui avait l’aspect d’un homme me toucha et me fortifia. 19 Puis il me dit : Sois sans crainte, homme bien-aimé de Dieu ! Que la paix soit avec toi ! Fortifie-toi !

Pendant qu’il me parlait, je repris des forces et je lui dis : Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié !

20 Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Je suis sur le point de m’en retourner pour combattre contre le chef de la Perse, et quand je partirai, le chef de la Grèce apparaîtra. 21 Mais auparavant, je vais te révéler ce qui est écrit dans le livre de vérité. Personne ne me soutient contre tous ces adversaires, excepté Michel, votre chef.

Footnotes

  1. 10.1 C’est-à-dire en 536 ou, peut-être, en 535, av. J.-C.
  2. 10.5 Littéralement : or d’Ouphaz, mais c’est sans doute là une expression idiomatique.
  3. 10.5 Pour les v. 5-6, voir Ez 1.7, 13, 16, 24 ; 9.2 ; Ap 1.13-15 ; 2.18 ; 19.12.
  4. 10.10 Pour les v. 10-11, voir Ez 1.28 à 2.2.
  5. 10.13 Michel : voir v. 21 ; Jd 9 ; Ap 12.7.
  6. 10.16 D’après la plupart des manuscrits hébreux. Un manuscrit du texte hébreu traditionnel, le texte hébreu retrouvé à Qumrân et l’ancienne version grecque ont : quelque chose qui avait l’aspect d’une main humaine.

L’interruption des travaux de reconstruction du Temple

Les ennemis de Juda et de Benjamin[a] apprirent que les anciens déportés reconstruisaient un temple à l’Eternel, le Dieu d’Israël. Ils vinrent trouver Zorobabel et les chefs des groupes familiaux pour leur dire : Nous allons vous aider à reconstruire ce temple, car nous invoquons le même Dieu que vous et nous lui offrons des sacrifices depuis le temps d’Esar-Haddôn[b], roi d’Assyrie, qui nous a déportés ici.

Mais Zorobabel, Josué et les autres chefs des groupes familiaux d’Israël leur répondirent : Il nous appartient à nous, et pas à vous, de bâtir un temple pour notre Dieu ; nous seuls devons construire cet édifice pour l’Eternel, le Dieu d’Israël, comme l’a ordonné Cyrus, le roi de Perse.

Alors les gens du pays découragèrent les Judéens et les effrayèrent pour qu’ils cessent de bâtir. Ils soudoyèrent des conseillers[c] pour s’opposer à eux et faire échouer leur entreprise. Ils y parvinrent durant le règne de Cyrus et jusqu’au règne de Darius, tous deux empereurs de Perse[d].

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Footnotes

  1. 4.1 C’est-à-dire des habitants de l’ancien royaume de Samarie (voir v. 2).
  2. 4.2 Roi assyrien (681 à 669 av. J.-C.) qui inaugura la politique de transplantation des populations dans les régions conquises (voir 2 R 17.24-41 ; 2 Ch 33.11).
  3. 4.5 C’est-à-dire des fonctionnaires perses qui se chargèrent d’accuser les Juifs (voir Né 6.12-13).
  4. 4.5 Cyrus régna jusqu’en 530 av. J.-C., son successeur Cambyse jusqu’en 522 av. J.-C., et Darius Ier de 522 à 486 av. J.-C. Le récit s’interrompt ici pour reprendre au v. 24. Les v. 6-23 concernent une époque plus tardive. L’auteur a regroupé dans ce chapitre différentes tentatives faites par les ennemis des Juifs pour s’opposer à leurs entreprises.

L’arrivée du chef de l’armée de l’Eternel

13 Un jour où Josué se trouvait près de Jéricho, il vit soudain un individu qui se tenait debout devant lui, avec son épée dégainée à la main. Josué s’avança vers lui et lui demanda : Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ?

14 – Non, répondit l’homme. Je suis le chef de l’armée de l’Eternel et je viens maintenant.

Alors Josué se prosterna, le visage contre terre, et lui dit : Seigneur, je suis ton serviteur, quels sont tes ordres ?

15 Le chef de l’armée de l’Eternel lui répondit : Ote tes sandales de tes pieds, car l’endroit où tu te tiens est un lieu saint.

Et Josué obéit.

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12 Je me retournai pour découvrir quelle était cette voix. Et l’ayant fait, voici ce que je vis : il y avait sept chandeliers d’or 13 et, au milieu des chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un homme. Il portait une longue tunique, et une ceinture d’or lui entourait la poitrine. 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, oui, comme la neige. Ses yeux étaient comme une flamme ardente 15 et ses pieds étincelaient comme du bronze incandescent au sortir d’un creuset. Sa voix retentissait comme celle des grandes eaux[a]. 16 Dans sa main droite, il tenait sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguisée à double tranchant[b]. Son visage était éblouissant comme le soleil quand il brille de tout son éclat.

17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort. Alors il posa sa main droite sur moi en disant :

N’aie pas peur. Moi, je suis le premier et le dernier[c], 18 le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.

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Footnotes

  1. 1.15 Cette description renvoie à plusieurs textes de l’Ancien Testament : Dn 7.13 ; 10.5 ; 7.9 ; 10.6.
  2. 1.16 Voir Es 49.2.
  3. 1.17 Voir Es 44.6 et 48.12 où il s’agit de Dieu. Ici il est question de Christ (Ap 2 ; 8 ; 22.13).

15 Là, il a désarmé
toute Autorité, tout Pouvoir,
les donnant publiquement en spectacle
quand il les a traînés
dans son cortège triomphal
après sa victoire à la croix[a].

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Footnotes

  1. 2.15 Allusion à la cérémonie romaine du triomphe. Derrière le char du général victorieux marchaient, sous les huées de la foule, les rois et les généraux vaincus.

37 Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, 39 ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas[a], ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur.

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Footnotes

  1. 8.39 Autre traduction : ni la hauteur, ni la profondeur (voir Ps 139.8).