Le chœur

« Qui donc est celle-ci |qui monte du désert
s’appuyant sur son bien-aimé ? »

L’amour : fort comme la mort

« C’est dessous le pommier |que je t’ai réveillé,
à l’endroit où ta mère |t’avait conçu,
oui, au lieu même où te conçut |celle qui devait t’enfanter.
Mets-moi comme un sceau[a] sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras.
L’amour est fort |comme la mort,
et la passion |est inflexible |comme le séjour des défunts.
Les flammes de l’amour |sont des flammes ardentes,
une flamme venant de l’Eternel[b].
Même de grosses eaux |ne peuvent éteindre l’amour,
et des fleuves puissants |ne l’emporteront pas.
L’homme qui offrirait |tous les biens qu’il possède |pour acheter l’amour
n’obtiendrait que mépris. »

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Footnotes

  1. 8.6 Le sceau imprimait le signe d’authenticité sur les actes officiels (il remplaçait notre signature). On le portait toujours avec soi, attaché à un cordon autour du cou (sur ton cœur) ou porté au doigt (sur ton bras).
  2. 8.6 Autre traduction : une flamme intense à l’extrême.