Il envoya aux Israélites un libérateur pour les délivrer des Syriens[a]. Dès lors, ils purent de nouveau vivre tranquilles chez eux comme autrefois. Mais ils ne se détournèrent pas pour autant des péchés dans lesquels la maison de Jéroboam les avait entraînés. Ils persistèrent dans cette voie ; le pieu sacré d’Ashéra était même dressé à Samarie[b]. De toute l’armée du roi, il ne restait à Yoahaz que cinquante hommes d’équipage de chars, dix chars et dix « milliers » de fantassins, car le roi de Syrie avait détruit le reste et l’avait réduit à l’état de poussière que l’on piétine[c].

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Footnotes

  1. 13.5 Le libérateur a été soit le roi assyrien Adadnirari III (810 à 783 av. J.-C.) – qui a attaqué les Syriens de Damas en 806 et 804, ce qui a permis aux Israélites de se soustraire à l’emprise syrienne (v. 25 ; 14.25) – soit Joas, fils de Yoahaz (v. 17, 19, 25), soit encore Jéroboam II qui a étendu les frontières israélites vers le nord (14.25, 28) en tirant profit de la faiblesse des Syriens battus par les Assyriens.
  2. 13.6 Dressé par Achab (1 R 16.33) ; soit il a été épargné par Jéhu (10.27-28), soit il a été réédifié sous Yoahaz.
  3. 13.7 Voir 10.32.