De l’argent en quantité et des chevaux importés d’Egypte

26 Salomon se procura mille quatre cents chars et douze mille hommes d’équipage pour ces chars. Il les cantonna dans les villes de garnison ainsi qu’auprès de lui à Jérusalem[a]. 27 Le roi rendit l’argent aussi commun à Jérusalem que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores qui croissent dans la plaine côtière le long de la Méditerranée. 28 Les chevaux de Salomon étaient importés d’Egypte[b] par convois ; une caravane de marchands du roi allait les acheter par convois[c] contre leur prix. 29 Chaque char qu’ils importaient d’Egypte revenait à six cents pièces d’argent et chaque cheval à cent cinquante. Ces marchands en importaient dans les mêmes conditions pour tous les rois des Hittites et pour les rois de Syrie.

Les femmes de Salomon et son idolâtrie

11 Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille du pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hittites. Elles venaient de ces peuples étrangers au sujet desquels l’Eternel avait dit aux Israélites : « Vous ne vous unirez pas à eux, et ils ne s’uniront pas à vous ; sinon ils détourneront votre cœur et vous entraîneront à adorer leurs dieux[d]. » Or, c’est précisément à des femmes de ces peuples-là que Salomon s’attacha, entraîné par l’amour. Il eut sept cents épouses de rang princier et trois cents épouses de second rang, et toutes ces femmes détournèrent son cœur. En effet, lorsque Salomon fut devenu vieux, ses femmes détournèrent son cœur vers des dieux étrangers, de sorte que son cœur n’appartint plus sans réserve à l’Eternel son Dieu, à la différence de son père David. Il pratiqua le culte d’Astarté, la déesse des Sidoniens, et celui de Milkom, l’idole abominable des Ammonites. Il fit ce que l’Eternel considère comme mal, car il n’obéit pas pleinement à l’Eternel comme l’avait fait son père David. A cette époque, Salomon bâtit sur la colline à l’est de Jérusalem[e] un haut lieu pour Kemosh[f], l’idole abominable de Moab, et pour Milkom[g], l’idole abominable des Ammonites. Il fit de même pour toutes ses femmes étrangères pour qu’elles puissent offrir des parfums et des sacrifices à leurs dieux.

Footnotes

  1. 10.26 Voir 5.6. Pour la section 10.26 à 11.3, voir Dt 17.16-17.
  2. 10.28 Il pourrait s’agir non d’Egypte (en hébreu : mizrim) mais de Muzur, une région de Cilicie. De même au v. 29. Les Mousrites étaient installés en Cilicie et s’adonnaient à l’élevage des chevaux.
  3. 10.28 Autre traduction : à Qevé.
  4. 11.2 Voir Ex 34.15-16 ; Dt 7.3-4.
  5. 11.7 C’est-à-dire le mont des Oliviers, appelé mont de la Destruction dans 2 R 23.13.
  6. 11.7 Voir Nb 21.29 ; Jr 48.7, 13, 16.
  7. 11.7 D’après l’ancienne version grecque (voir v. 5 et 33). Le texte hébreu traditionnel a : Molok.