Mais David insista : Je te jure pourtant qu’il en est bien ainsi. Seulement ton père sait très bien que je jouis de ta faveur. Il a dû se dire : « Il ne faut pas que Jonathan l’apprenne, il en serait trop affligé ! » Mais aussi vrai que l’Eternel est vivant, aussi vrai que tu es toi-même en vie, je ne suis qu’à deux doigts de la mort.

Alors Jonathan demanda à David : Que voudrais-tu que je fasse pour toi ? Je ferai ce que tu désires.

David lui répondit : Ecoute : demain c’est la fête de la nouvelle lune[a], je devrais normalement dîner à la table royale. Permets-moi de m’absenter ! Je me cacherai dans la campagne jusqu’à après-demain soir.

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Footnotes

  1. 20.5 Les mois israélites commençaient avec la nouvelle lune. A ce moment-là on cessait tout travail, on faisait retentir des sonneries de trompettes (Nb 10.10 ; Ps 81.4), on offrait des sacrifices spéciaux (Nb 28.11-15) et c’était l’occasion d’un repas de fête, surtout au début du septième mois (voir Lv 23.24-25 ; Nb 29.1-6 ; 2 R 4.23 ; Es 1.13 ; Ez 46.1-7 ; Am 8.5).