L’amour

13 En effet, si je parlais les langues des hommes et même celles des anges mais sans avoir l’amour, je ne serais rien de plus qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante[a].

Si j’avais des prophéties, si je connaissais tous les secrets et si je possédais toute la connaissance, si j’avais même dans toute sa plénitude, la foi jusqu’à transporter les montagnes, sans l’amour, je ne serais rien.

Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter[b], sans l’amour, cela ne me servirait de rien.

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Footnotes

  1. 13.1 L’apôtre semble faire allusion aux marmites d’airain déposées devant certains temples païens (trouvées par les archéologues à Dodone près de Corinthe). Ces marmites se touchaient. On frappait la première. Le son se transmettait de l’une à l’autre faisant entendre une sorte de murmure que le prêtre interprétait comme le langage du dieu. « Airain de Dodone » était devenu en Grèce un synonyme de vain bavardage.
  2. 13.3 et jusqu’à … vanter. Certains manuscrits ont : et si je livrais mon corps pour être brûlé.

13 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.

Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

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