Des êtres à forme de serpent[a] se tenaient debout ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler[b]. S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient :

Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes.
Toute la terre est pleine de sa gloire.

Les montants des portes du Temple se mirent à trembler au son de ces voix, tandis que le sanctuaire se remplit de fumée[c].

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Footnotes

  1. 6.2 Le terme hébreu saraph, traditionnellement rendu par séraphin, désignait en Nb 21.6, 8 et Dt 8.15, un serpent à la morsure redoutable. Dans Es 14.29 et 30.6, ce même terme sert à désigner un serpent volant. Ici, la figure des serpents ailés au visage et aux mains d’homme, pourrait, en renvoyant à l’épisode de Nb 21, symboliser le jugement divin (v. 9-12).
  2. 6.2 Pour les v. 2-3, voir Ap 4.8.
  3. 6.4 Voir Ap 15.8.