Le règne d’Osée sur Israël et l’exil des Israélites du Nord

17 Pendant la douzième année du règne d’Ahaz, roi de Juda, Osée, fils d’Ela, devint roi d’Israël à Samarie. Il régna neuf ans[a]. Il fit ce que l’Eternel considère comme mal, moins cependant que ses prédécesseurs.

(2 R 18.9-12)

Salmanasar, roi d’Assyrie[b], vint l’attaquer et Osée lui fut assujetti et lui paya un tribut. Osée conspira contre le roi d’Assyrie : il envoya des messagers à So, roi d’Egypte[c], pour demander son aide, et cessa de payer son tribut annuel. Après avoir découvert le complot, le souverain assyrien le fit arrêter et enchaîner dans une prison. Puis il envahit tout le pays et arriva à Samarie qu’il assiégea pendant trois ans[d]. La neuvième année du règne d’Osée, le roi d’Assyrie s’empara de Samarie et déporta les Israélites en Assyrie. Il les établit à Halah et sur les rives du Habor, dans la région de Gozân, ainsi que dans les villes de la Médie[e].

Les causes de l’exil des Israélites

Ce malheur frappa les Israélites parce qu’ils avaient péché contre l’Eternel leur Dieu qui les avait fait sortir d’Egypte et les avait délivrés de l’oppression du pharaon, roi d’Egypte, et parce qu’ils avaient craint d’autres dieux.

Ils avaient adopté les coutumes des peuples étrangers que l’Eternel avait dépossédés en faveur des Israélites, ainsi que les coutumes introduites par les rois d’Israël. Les Israélites avaient commis en secret des actes inadmissibles offensant l’Eternel leur Dieu. Ils avaient édifié des hauts lieux dans toutes leurs localités, depuis les postes d’observation jusqu’aux villes fortifiées[f]. 10 Ils avaient dressé des stèles et des poteaux sacrés pour la déesse Ashéra sur chaque colline élevée et sous chaque arbre verdoyant. 11 Et là, sur ces hauts lieux, ils avaient fait brûler des parfums, comme les peuples étrangers que l’Eternel avait chassés devant eux. Ils s’étaient adonnés à des pratiques coupables par lesquelles ils avaient irrité l’Eternel. 12 Ils avaient rendu un culte aux idoles alors que l’Eternel leur avait ordonné de ne pas le faire[g].

13 L’Eternel avait averti Israël et Juda par l’intermédiaire de tous ses prophètes, de tous ceux qui reçoivent des révélations. Il leur avait fait dire : Abandonnez votre mauvaise conduite et obéissez à mes commandements et à mes ordonnances contenus dans toute la Loi que j’ai donnée à vos ancêtres et que je vous ai communiquée par l’intermédiaire de mes serviteurs les prophètes[h].

14 Mais ils n’avaient rien voulu entendre ; ils s’étaient obstinés, comme leurs ancêtres qui n’avaient pas fait confiance à l’Eternel leur Dieu. 15 Ils avaient rejeté ses ordonnances, violé l’alliance que Dieu avait conclue avec leurs ancêtres, et n’avaient pas tenu compte des avertissements qu’il leur avait adressés. Ils avaient couru après des dieux qui ne sont que du vent pour n’être plus eux-mêmes que du vent. Ils avaient suivi les coutumes des peuples étrangers qui les entouraient, alors que l’Eternel leur avait défendu de les imiter. 16 Ils avaient délaissé tous les commandements de l’Eternel, leur Dieu. Ils s’étaient fabriqué deux veaux en métal fondu[i], ils avaient dressé des poteaux représentant la déesse Ashéra. Ils s’étaient prosternés devant tous les astres du ciel et ils avaient rendu un culte au dieu Baal. 17 Ils avaient fait brûler leurs fils et leurs filles pour les offrir en sacrifice à des idoles[j], ils avaient consulté les augures et pratiqué la divination ; ils s’étaient adonnés à toutes sortes de mauvaises actions, faisant ce que l’Eternel considère comme mal, de sorte qu’ils l’avaient irrité. 18 Aussi l’Eternel fut-il très en colère contre Israël et les a-t-il rejetés loin de lui. Seule la tribu de Juda subsista[k]. 19 Mais elle non plus n’a pas observé les commandements de l’Eternel leur Dieu. Les Judéens ont plutôt suivi les mêmes coutumes qu’Israël. 20 Voilà pourquoi l’Eternel a rejeté tous les descendants d’Israël et les a humiliés, il les a livrés au pouvoir des pillards et il a fini par les chasser loin de lui.

21 En effet, il avait arraché Israël à la dynastie de David, et les Israélites s’étaient donné pour roi Jéroboam, fils de Nebath. Celui-ci les avait incités à se détourner de l’Eternel et les avait entraînés dans un grave péché[l]. 22 Dès lors, les Israélites n’avaient cessé de se livrer à tous les péchés que Jéroboam lui-même avait commis ; ils ne les abandonnèrent pas 23 jusqu’au jour où l’Eternel les bannit loin de lui comme il l’avait annoncé par tous ses serviteurs, les prophètes. Israël a été déporté loin de son pays, en Assyrie où il est resté jusqu’à ce jour.

Le repeuplement de la Samarie par des païens

24 Le roi d’Assyrie[m] fit venir des gens de Babylone, de Kouta, de Avva, de Hamath et de Sepharvaïm[n] et les obligea à s’établir dans les localités de Samarie, à la place des Israélites déportés. Ils occupèrent la Samarie et s’installèrent dans ses villes. 25 Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ces gens ne craignaient pas l’Eternel. L’Eternel envoya contre eux des lions qui tuèrent plusieurs d’entre eux[o]. 26 Alors ils s’adressèrent au roi d’Assyrie en lui faisant dire : Les populations que tu as déportées et que tu as fait habiter dans les villes de la Samarie ne connaissent pas les règles à suivre pour adorer le dieu du pays. Alors ce dieu a envoyé contre elles des lions qui les tuent parce qu’elles ne connaissent pas les règles à suivre pour adorer le dieu du pays[p].

27 Au reçu de cette nouvelle, le roi d’Assyrie édicta l’ordre suivant : Qu’on renvoie là-bas l’un des prêtres que vous avez exilés de ce pays[q] ; qu’il aille s’y établir et qu’il leur enseigne les règles à suivre pour adorer le dieu du pays.

28 Ainsi l’un des prêtres qui avaient été déportés de Samarie vint s’installer à Béthel et enseigna aux déportés comment craindre l’Eternel.

29 En fait, chacun de ces peuples se fabriqua des statues de ses propres divinités. Dans chaque ville où ces gens habitèrent, ils érigèrent ces idoles dans les sanctuaires des hauts lieux bâtis par le peuple de la Samarie. 30 Les gens venus de Babylone firent une statue de Soukkoth-Benoth, ceux de Kouth firent une idole de Nergal, ceux de Hamath en firent une d’Ashima, 31 ceux d’Avva en firent de Nibhaz et de Tartaq ; ceux de Sepharvaïm continuaient à brûler leurs enfants pour les offrir à leurs dieux Adrammélek et Anammélek. 32 Avec cela, ils craignaient l’Eternel et ils instituèrent un peu partout des prêtres choisis parmi eux pour officier en leur nom dans les sanctuaires des hauts lieux. 33 D’un côté donc, ils craignaient l’Eternel, mais en même temps, ils continuaient à rendre un culte à leurs propres dieux selon les coutumes des gens de leurs pays d’origine.

34 Jusqu’à aujourd’hui, ils continuent à suivre leurs anciennes coutumes. Ils ne craignent pas vraiment l’Eternel et n’observent pas les ordonnances et les articles de droit, ni la Loi et les commandements donnés par l’Eternel aux descendants de Jacob, auquel il avait donné le nom d’Israël[r]. 35 L’Eternel avait conclu une alliance avec les descendants de Jacob et leur avait ordonné : Vous ne craindrez pas d’autres dieux, vous ne vous prosternerez pas devant eux, vous ne leur rendrez pas de culte et vous ne leur offrirez aucun sacrifice[s]. 36 C’est l’Eternel, lui qui vous a fait sortir d’Egypte par sa grande force et en déployant sa puissance, c’est lui seul que vous craindrez ; c’est devant lui que vous vous prosternerez, c’est à lui que vous offrirez des sacrifices. 37 Vous aurez soin d’observer et d’appliquer chaque jour les ordonnances, les articles de droit, la Loi et les commandements qu’il vous a donnés par écrit, et vous ne craindrez pas d’autres dieux. 38 Vous ne serez pas infidèles à l’alliance que j’ai conclue avec vous et, je le répète, vous ne craindrez pas d’autres dieux. 39 Mais vous craindrez l’Eternel, votre Dieu, et il vous délivrera de tous vos ennemis.

40 Mais ces gens n’ont pas écouté ; ils restent attachés à leurs anciennes coutumes.

41 Ainsi donc les gens de ces peuples étrangers craignaient l’Eternel tout en continuant à rendre un culte à leurs idoles. Jusqu’à ce jour, leurs enfants et leurs descendants ont maintenu les pratiques de leurs ancêtres.

Les derniers rois de Juda

Le règne d’Ezéchias sur Juda

18 La troisième année du règne d’Osée, fils d’Ela, roi d’Israël, Ezéchias, fils d’Ahaz, roi de Juda, devint roi[t].

(2 Ch 29.1-2 ; 31.1)

Il était âgé de vingt-cinq ans à son avènement et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem[u]. Sa mère s’appelait Abi, elle était fille de Zacharie. Il fit ce que l’Eternel considère comme juste, en tout point comme l’avait fait son ancêtre David. Il fit disparaître les hauts lieux, briser les stèles des idoles, couper le pieu sacré de la déesse Ashéra. Il fit aussi mettre en pièces le serpent de bronze que Moïse avait fabriqué[v], car jusqu’à cette époque-là, les Israélites faisaient brûler des parfums pour lui et l’appelaient Nehoushtân.

(2 Ch 31.20-21)

Ezéchias mit sa confiance en l’Eternel, le Dieu d’Israël. Parmi tous les rois de Juda qui lui succédèrent ou qui l’avaient précédé, aucun ne l’égala. Il demeura attaché à l’Eternel, sans se détourner de lui ; il obéit à tous les commandements que l’Eternel avait donnés à Moïse. Aussi l’Eternel fut-il avec lui. Il réussit dans toutes ses entreprises. Il se révolta contre le roi d’Assyrie et cessa de lui être assujetti.

Il battit les Philistins et les poursuivit jusqu’à Gaza[w], ravageant la ville et son territoire, et s’emparant des villes fortifiées aussi bien que des postes d’observation.

La prise de Samarie par les Assyriens(A)

Ce fut pendant la quatrième année du règne d’Ezéchias[x], qui correspond à la septième année de celui d’Osée, fils d’Ela, roi d’Israël, que Salmanasar, roi d’Assyrie, vint attaquer Samarie et l’assiégea. 10 Il s’en empara au bout de trois ans, la sixième année du règne d’Ezéchias, c’est-à-dire la neuvième année du règne d’Osée, roi d’Israël ; ainsi Samarie fut prise. 11 Le roi d’Assyrie déporta les Israélites en Assyrie et les établit à Halah et sur les rives du Habor, dans la région de Gozân ainsi que dans les villes de la Médie. 12 Ces malheurs leur arrivèrent parce qu’ils n’avaient pas obéi aux ordres de l’Eternel, leur Dieu, parce qu’ils avaient été infidèles à son alliance en désobéissant à tout ce que Moïse, le serviteur de l’Eternel, leur avait ordonné, au lieu de l’écouter et de l’appliquer.

L’invasion du royaume de Juda par les Assyriens

13 La quatorzième année du règne d’Ezéchias, Sennachérib, roi d’Assyrie[y], vint attaquer toutes les villes fortifiées de Juda et s’en empara. 14 Alors Ezéchias, roi de Juda, fit transmettre au roi d’Assyrie à Lakish[z] le message suivant : J’ai commis une faute, cesse de m’attaquer. J’accepte de payer le tribut que tu m’imposeras.

Le roi d’Assyrie exigea d’Ezéchias dix tonnes d’argent et une tonne d’or. 15 Ezéchias lui fit donc porter tout l’argent qui se trouvait dans le temple de l’Eternel et dans le trésor du palais royal. 16 Il dut même arracher les plaques d’or dont il avait fait revêtir les portes et les linteaux du temple de l’Eternel pour les donner au roi d’Assyrie.

Le siège de Jérusalem(B)

17 Le roi d’Assyrie envoya de Lakish à Jérusalem vers le roi Ezéchias son général en chef, son chef d’état-major et son aide de camp, accompagnés d’une puissante armée. Lorsque les trois officiers supérieurs furent arrivés en haut de la côte près de Jérusalem, ils prirent position près de l’aqueduc du réservoir supérieur qui est sur la route du champ du Teinturier[aa]. 18 Ils crièrent qu’ils voulaient parler au roi. Eliaqim, fils de Hilqiya, qui avait la charge du palais royal, Shebna, le secrétaire du roi et Yoah, fils d’Asaph, l’archiviste, sortirent de la ville à leur rencontre. 19 L’aide de camp du roi d’Assyrie leur dit : Veuillez transmettre ce message à Ezéchias : « Voici ce que déclare le grand roi, le roi d’Assyrie : En quoi mets-tu ta confiance ? 20 T’imaginerais-tu que de simples paroles peuvent tenir lieu de stratégie et de puissance militaire ? Sur qui comptes-tu donc pour t’être révolté contre moi ? 21 Je le vois : tu t’appuies sur l’Egypte, ce roseau cassé qui blesse et qui transperce la main de celui qui s’appuie dessus. Oui, c’est bien là ce qu’est le pharaon, le roi d’Egypte, pour tous ceux qui se confient en lui ! 22 Peut-être me direz-vous : C’est en l’Eternel, notre Dieu, que nous nous confions. Mais n’est-ce pas précisément ce Dieu dont Ezéchias a fait disparaître les hauts lieux et les autels, en disant aux habitants de Juda et de Jérusalem de rendre leur culte uniquement devant l’autel qui se trouve à Jérusalem ? 23 Je te lance aujourd’hui un défi au nom de mon souverain, le roi d’Assyrie : Je te donnerai deux mille chevaux, si toi tu es capable de fournir autant d’hommes pour les monter. 24 Comment t’y prendrais-tu pour repousser un seul de nos capitaines, même si c’était le moindre des serviteurs de mon maître ? Comptes-tu sur l’Egypte pour te fournir des chars avec leur équipage ? 25 D’ailleurs crois-tu que c’est sans l’assentiment de l’Eternel que je suis venu attaquer ce lieu-ci pour le détruire ? C’est l’Eternel qui m’a dit : Va attaquer ce pays et détruis-le ! »

Les Assyriens demandent à la population de se rendre

26 Alors Eliaqim, fils de Hilqiya, Shebna et Yoah dirent à l’aide de camp assyrien : Voudrais-tu, s’il te plaît, parler à tes serviteurs en langue araméenne[ab], car nous la comprenons. Ne nous parle pas en hébreu alors que les gens sont là, sur les remparts, à écouter !

27 Mais l’aide de camp leur répliqua : Crois-tu que c’est à ton souverain et à toi seulement que mon souverain m’a chargé d’adresser ce message ? Crois-tu que ce n’est pas aussi à ces gens assis sur les remparts, qui seront bientôt réduits avec vous à manger leurs excréments et à boire leur urine ?

28 Puis l’aide de camp se campa là et se mit à crier d’une voix forte, en hébreu : Ecoutez ce que dit le grand roi, le roi d’Assyrie ! 29 Ainsi parle le roi : « Ne vous laissez pas tromper par Ezéchias ! Car il ne peut pas vous délivrer ! 30 Ne vous laissez pas persuader par Ezéchias de vous confier en l’Eternel, s’il vous dit : Sûrement l’Eternel nous délivrera, cette ville ne tombera pas aux mains du roi d’Assyrie. 31 N’écoutez pas Ezéchias ; car voici ce que vous propose le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi ! Alors chacun de vous mangera les fruits de sa vigne et de son figuier[ac], et chacun boira de l’eau de son puits, 32 en attendant que je vienne vous emmener dans un pays pareil au vôtre, un pays où il y a du blé et du vin, du pain et des vignes, des oliviers, de l’huile et du miel. Ainsi vous vivrez et vous ne mourrez pas. N’écoutez donc pas Ezéchias ; il vous trompe en vous disant : L’Eternel nous délivrera.

33 Les dieux des autres peuples ont-ils délivré leur pays du roi d’Assyrie ? 34 Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm, de Héna et d’Ivva[ad] ? Ont-ils délivré Samarie ? 35 De tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays pour que l’Eternel délivre Jérusalem ? »

36 Le peuple garda le silence et ne lui répondit pas un mot, car le roi avait donné cet ordre : Vous ne lui répondrez pas. 37 Alors Eliaqim, fils de Hilqiya, qui avait la charge du palais, Shebna, le secrétaire et Yoah, fils d’Asaph, l’archiviste, retournèrent auprès d’Ezéchias, les vêtements déchirés, et lui rapportèrent les paroles de l’aide de camp.

Notas al pie

  1. 17.1 De 732 à 722 av. J.-C. La mention de la douzième année du règne d’Ahaz pose des problèmes. Certains l’expliquent par une corégence d’Ahaz avec Azaria dès 744 à 743 mais cela reste peu probable (voir note 16.1). D’autres y voient une confusion scribale entre douzième et quatrième (735 av. J.-C.).
  2. 17.3 Fils et successeur de Tiglath-Piléser III qui gouverna l’Assyrie de 727 à 722 av. J.-C.
  3. 17.4 Ce personnage est mal identifié. On a proposé le pharaon Shabako, mais d’autres suggèrent de lire Sewé, c’est-à-dire Sibé’é, généralissime de l’armée égyptienne. Certains comprennent : à la ville de Saïs, au roi d’Egypte.
  4. 17.5 Salmanasar V commença le siège de Samarie en 725 av. J.-C., mais, en décembre 722, il fut renversé et assassiné, et Sargon II (722 à 705 av. J.-C.) s’empara du pouvoir. C’est ce dernier qui prit Samarie et s’en vanta dans ses Annales.
  5. 17.6 Seconde captivité des Israélites du Nord (voir 15.29). Les localités citées se trouvent en Mésopotamie, au sud de la mer Caspienne. Le Habor est un affluent de l’Euphrate.
  6. 17.9 Pour les v. 9-10, voir 1 R 14.23.
  7. 17.12 Voir Ex 20.4, 5.
  8. 17.13 Voir Jr 18.11 ; Ez 33.11.
  9. 17.16 Voir 1 R 12.28.
  10. 17.17 Voir 2 R 16.3.
  11. 17.18 Le royaume du Sud contenait aussi des éléments des tribus de Siméon et de Benjamin, mais Juda fut la seule tribu à conserver son intégrité (voir 1 R 11.31-32).
  12. 17.21 Voir 1 R 12.
  13. 17.24 D’abord Sargon II (722 à 705 av. J.-C.), puis Esar-Haddôn (681 à 669 av. J.-C.) et Assourbanipal (669 à 627 av. J.-C.) transplantèrent des païens en Samarie (voir Esd 4.2, 9-10).
  14. 17.24 Kouta (à une dizaine de kilomètres de Babylone) fut soumise avec Babylone par Sargon II en 709, les trois villes suivantes sont en Syrie. En 720, Sargon fit de la Syrie de Hamath une province assyrienne.
  15. 17.25 Les lions, qui avaient toujours existé dans le pays (Jg 14.5 ; 1 S 17.34 ; 1 R 13.24) se multiplièrent à cause de la dépopulation (voir Lv 26.21-22).
  16. 17.26 Selon les idées religieuses païennes du temps, chaque divinité régionale régissait son territoire et exigeait d’être adorée selon certains rites.
  17. 17.27 L’un des prêtres des veaux d’or établis par Jéroboam (1 R 12.31).
  18. 17.34 Voir Gn 32.29 ; 35.10.
  19. 17.35 Les v. 35 à 39 contiennent des formules qui réapparaissent souvent dans le Deutéronome.
  20. 18.1 C’est-à-dire vers 728 av. J.-C. A partir de cette date et jusqu’en 715 av. J.-C., Ezéchias fut corégent avec son père Ahaz.
  21. 18.2 Selon certains, de 715 à 686 av. J.-C., selon d’autres, en comptant les années de corégence, de 728 ou 727 à 698 av. J.-C.
  22. 18.4 Voir Nb 21.8-9.
  23. 18.8 L’une des cinq principales villes de la Philistie.
  24. 18.9 En 725 av. J.-C., la 4e année de sa corégence avec Ahaz.
  25. 18.13 En 701, la 14e année du règne personnel d’Ezéchias. Sennachérib, fils de Sargon II, régna de 704 à 681 av. J.-C. A partir de ce verset et jusqu’à 20.19, le récit est parallèle, à quelques variantes près, à Es 36 à 39.
  26. 18.14 Entre Jérusalem et Gaza, à quelque 35 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem.
  27. 18.17 L’aqueduc est sans doute le canal souterrain qu’Ezéchias a fait creuser (20.20) pour amener l’eau de la source de Guihôn (1 R 1.33) au réservoir de Siloé, au sud-est de la ville. Le champ du Teinturier devait se trouver près d’Eyn-Roguel, au sud de Jérusalem (cf. 2 S 17.17 ; 1 R 1.9 ; Es 7.3).
  28. 18.26 Langue diplomatique parlée par les hauts fonctionnaires de l’époque. Elle deviendra la langue commune des Juifs à partir du ve siècle av. J.-C.
  29. 18.31 Expression commune caractérisant la vie paisible et prospère (1 R 5.5 ; Os 2.14 ; Mi 4.4 ; Za 3.10).
  30. 18.34 Villes syriennes prises par les Assyriens vers 722 av. J.-C. en même temps que Samarie.

19 Et voici en quoi consiste sa condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. 20 En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière ; il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses actes soient révélés. 21 Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement qu’il accomplit ses actes dans la communion avec Dieu.

Le témoin s’efface

22 Après cela, Jésus se rendit en Judée avec ses disciples ; il y resta quelque temps avec eux et y baptisait. 23 Jean, de son côté, baptisait à Enon, près de Salim[a] : il y avait là beaucoup d’eau, et de nombreuses personnes y venaient pour être baptisées. 24 En effet, à cette époque, Jean n’avait pas encore été jeté en prison. 25 Or, un jour, quelques-uns de ses disciples eurent une discussion avec un Juif[b] au sujet de la purification. 26 Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : Maître, tu te souviens de cet homme qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain et pour qui tu as témoigné. Eh bien, le voilà qui baptise à son tour, et tout le monde se rend auprès de lui.

27 Jean répondit : Nul ne peut s’attribuer une autre mission[c] que celle qu’il a reçue de Dieu. 28 Vous en êtes vous-mêmes témoins ; j’ai toujours dit : je ne suis pas le Messie, mais j’ai été envoyé comme son Précurseur.

29 A qui appartient la mariée ? Au marié. Quant à l’ami du marié, c’est celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute : entendre sa voix le remplit de joie. Telle est ma joie, et, à présent, elle est complète. 30 Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit.

31 Qui vient d’en haut est au-dessus de tout. Qui est de la terre reste lié à la terre et parle des choses terrestres. Celui qui vient du ciel est [au-dessus de tout[d]]. 32 Il témoigne de ce qu’il a vu et entendu. Mais personne ne prend son témoignage au sérieux. 33 Celui qui accepte son témoignage certifie que Dieu dit la vérité. 34 En effet, l’envoyé de Dieu dit les paroles mêmes de Dieu, car Dieu lui donne son Esprit sans aucune restriction. 35 Le Père aime le Fils et a tout remis entre ses mains. 36 Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu.

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Notas al pie

  1. 3.23 Deux localités de la vallée du Jourdain.
  2. 3.25 Certains manuscrits ont : avec des Juifs.
  3. 3.27 Autre traduction : quoi que ce soit.
  4. 3.31 Les mots entre crochets sont absents de nombreux manuscrits.