12 Faut-il se vanter ? Cela n’est pas convenable. J’en viendrai cependant à des visions et à des révélations du Seigneur.

Je connais un homme, qui appartient à Christ[a], et qui, il y a quatorze ans[b], a été enlevé jusqu’au troisième ciel – était-ce dans son corps, je ne sais, ou sans son corps, je ne sais, mais Dieu le sait. Je sais seulement que cet homme – dans son corps ou hors de son corps, je ne sais, Dieu le sait – a été enlevé au paradis et qu’il a entendu des paroles qu’on ne peut pas répéter parce qu’il n’est pas permis à un homme de les dire[c].

Au sujet d’un tel homme, je me vanterai, mais au sujet de moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses. Et pourtant, si je voulais me vanter, je ne serais pas un insensé, car je ne dirais que la vérité. Mais je m’en abstiens. Car je désire éviter que l’on se fasse de moi une idée supérieure à ce qu’on peut déduire de mes actes et de mes paroles.

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Notas al pie

  1. 12.2 Paul parle de lui-même à la troisième personne parce qu’il répugne à se mettre en avant.
  2. 12.2 C’est-à-dire en 42 (ou 43) lors de son séjour en Cilicie (Ac 9.30 ; 11.25 ; Ga 1.21) ou à Antioche.
  3. 12.4 D’autres comprennent : des paroles ineffables qu’on ne saurait répéter.