L’onction à Béthanie(A)

Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux. Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus.

Quelques-uns s’en indignèrent et murmurèrent entre eux : Pourquoi gaspiller ainsi ce parfum ? On aurait pu le vendre et en tirer plus de trois cents pièces d’argent[a], qu’on aurait données aux pauvres !

Et ils ne ménagèrent pas leurs reproches à cette femme.

Mais Jésus dit : Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est une belle action. Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Cette femme a fait ce qu’elle pouvait. Elle a d’avance embaumé mon corps pour préparer mon enterrement[b]. Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle vient de faire.

Read full chapter

Footnotes

  1. 14.5 Il s’agit de deniers. Cette somme représente le salaire d’une année de travail d’un ouvrier agricole.
  2. 14.8 Les Juifs embaumaient sommairement les morts avec des onguents et des parfums.

Jésus chez le ressuscité(A)

12 Six jours avant la Pâque, Jésus se rendit à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait ressuscité. On prépara là un festin en son honneur. Marthe s’occupait du service, et Lazare avait pris place à table avec Jésus.

Marie prit alors un demi-litre de nard[a] pur, un parfum très cher : elle le répandit sur les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Toute la maison fut remplie de l’odeur de ce parfum.

Judas Iscariot, l’un des disciples de Jésus, celui qui allait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum ? On en aurait tiré au moins trois cents pièces d’argent[b] qu’on aurait pu donner aux pauvres !

S’il parlait ainsi, ce n’était pas parce qu’il se souciait des pauvres ; mais il était voleur et, comme c’était lui qui gérait la bourse commune, il gardait pour lui ce qu’on y mettait.

Mais Jésus intervint : Laisse-la faire ! C’est pour le jour de mon enterrement qu’elle a réservé ce parfum. Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous ! Tandis que moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.

Read full chapter

Footnotes

  1. 12.3 Plante du Moyen-Orient recherchée pour son parfum délicat. Cet acte est un geste volontaire de respect, de vive reconnaissance (pour la résurrection de Lazare), de soumission et de consécration.
  2. 12.5 Il s’agit de deniers. Cette somme représente le salaire d’une année de travail d’un ouvrier agricole.