Puis il ajouta : Supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il aille le réveiller en pleine nuit pour lui dire : « Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis qui est en voyage vient d’arriver chez moi et je n’ai rien à lui offrir. » Supposons que l’autre, de l’intérieur de la maison, lui réponde : « Laisse-moi tranquille, ne me dérange pas, ma porte est fermée, mes enfants et moi nous sommes couchés, je ne peux pas me lever pour te les donner. »

Je vous assure que, même s’il ne se lève pas pour lui donner ces pains par amitié pour lui, il se lèvera pour ne pas manquer à l’honneur[a], et il lui donnera tout ce dont il a besoin.

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Footnotes

  1. 11.8 Autre traduction : parce que l’autre le dérange.