« Que nous sert de jeûner,
si tu ne le vois pas ?
Pourquoi nous humilier,
si tu n’y prends pas garde ? »

Au jour où vous jeûnez,
vous traitez vos affaires[a]
et vous exploitez tous vos ouvriers,
vous passez votre jeûne |en procès et querelles
et en donnant des coups de poing |avec méchanceté.
Ce n’est pas par des jeûnes, |comme ceux d’aujourd’hui,
que vous ferez entendre |vos prières là-haut !
Est-ce cela le jeûne |auquel je prends plaisir ?
Est-ce cela un jour |où l’homme s’humilie ?
S’agit-il de courber |la tête comme un jonc
et de vous étaler |sur le sac et la cendre ?
Pouvez-vous appeler |cela un jour de jeûne
que l’Eternel agrée ?
Le jeûne qui me plaît
est celui qui consiste |à détacher les liens |de la méchanceté,
à délier les courroies |de toute servitude,
à mettre en liberté |tous ceux que l’on opprime
et à briser |toute espèce de joug.
C’est partager ton pain |avec ceux qui ont faim,
et offrir l’hospitalité |aux pauvres sans abri,
c’est donner des habits |à celui qu’on voit nu,
ne pas te détourner |de ton prochain[b].
Alors, comme l’aurore, |jaillira ta lumière,
ton rétablissement |s’opérera bien vite.
Oui, alors la justice |marchera devant toi,
et la gloire de l’Eternel |sera l’arrière-garde[c].
Quand tu appelleras,
l’Eternel répondra ;
quand tu crieras à l’aide,
il dira : « Je suis là ! »

Si, du milieu de toi, |tu supprimes le joug de l’oppression,
les gestes menaçants
et les propos méchants,

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Footnotes

  1. 58.3 Autre traduction : vous faites ce que vous voulez.
  2. 58.7 Voir Mt 25.35-36 ; Jc 2.15-16.
  3. 58.8 Voir 52.12.