Pensez à celui qui a enduré de la part des hommes pécheurs une telle opposition contre lui, pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’à la mort dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole d’encouragement que Dieu vous adresse comme à des fils :

Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur
et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend.
Car le Seigneur corrige celui qu’il aime :
il châtie tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils[a] .

Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. C’est en fils que Dieu vous traite. Quel est le fils que son père ne corrige pas ? Si vous êtes dispensés de la correction qui est le lot de tous les fils, alors vous êtes des enfants illégitimes, et non des fils.

D’ailleurs, nous avions notre père terrestre pour nous corriger, et nous le respections. N’allons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie ? 10 Notre père nous corrigeait pour un temps limité, selon ses idées, mais Dieu, c’est pour notre bien qu’il nous corrige, afin de nous faire participer à sa sainteté.

11 Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix.

12 C’est pourquoi : Relevez vos mains qui faiblissent et raffermissez vos genoux qui fléchissent[b]. 13 Faites-vous des pistes droites pour votre course[c], afin que le pied qui boite ne se démette pas complètement, mais qu’il guérisse plutôt.

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Footnotes

  1. 12.6 Pr 3.11-12 cité selon l’ancienne version grecque.
  2. 12.12 Es 35.3.
  3. 12.13 Pr 4.26.

Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée.

Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.

Et vous avez oubliez l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend;

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.

Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?

Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.

D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie?

10 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.

11 Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis;

13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.

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