Children of God

23 Before the coming of this faith,[a] we were held in custody(A) under the law, locked up until the faith that was to come would be revealed.(B) 24 So the law was our guardian until Christ came(C) that we might be justified by faith.(D) 25 Now that this faith has come, we are no longer under a guardian.(E)

26 So in Christ Jesus you are all children of God(F) through faith, 27 for all of you who were baptized into Christ(G) have clothed yourselves with Christ.(H) 28 There is neither Jew nor Gentile, neither slave nor free,(I) nor is there male and female,(J) for you are all one in Christ Jesus.(K) 29 If you belong to Christ,(L) then you are Abraham’s seed,(M) and heirs(N) according to the promise.(O)

What I am saying is that as long as an heir is underage, he is no different from a slave, although he owns the whole estate. The heir is subject to guardians and trustees until the time set by his father. So also, when we were underage, we were in slavery(P) under the elemental spiritual forces[b] of the world.(Q) But when the set time had fully come,(R) God sent his Son,(S) born of a woman,(T) born under the law,(U) to redeem(V) those under the law, that we might receive adoption(W) to sonship.[c](X) Because you are his sons, God sent the Spirit of his Son(Y) into our hearts,(Z) the Spirit who calls out, “Abba,[d] Father.”(AA) So you are no longer a slave, but God’s child; and since you are his child, God has made you also an heir.(AB)

Footnotes

  1. Galatians 3:23 Or through the faithfulness of Jesus … 23 Before faith came
  2. Galatians 4:3 Or under the basic principles
  3. Galatians 4:5 The Greek word for adoption to sonship is a legal term referring to the full legal standing of an adopted male heir in Roman culture.
  4. Galatians 4:6 Aramaic for Father

La foi et l’héritage des biens promis

23 Avant que soit instauré le régime de la foi, nous étions emprisonnés par la Loi et sous sa surveillance, dans l’attente du régime de la foi qui devait être révélée. 24 Ainsi, la Loi a été comme un gardien[a] chargé de nous conduire à Christ pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi. 25 Mais depuis que le régime de la foi a été instauré, nous ne sommes plus soumis à ce gardien.

26 Car, par la foi en Jésus-Christ, vous êtes tous fils et filles de Dieu. 27 Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ[b], vous vous êtes revêtus de Christ. 28 Il n’y a plus ni Juifs ni non-Juifs, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme[c]. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un. 29 Si vous lui appartenez, vous êtes la descendance d’Abraham et donc, aussi, les héritiers des biens que Dieu a promis à Abraham.

Adoptés par Dieu comme ses enfants

Voici ce que je veux dire. Aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne se distingue en rien d’un esclave. Bien qu’il soit le propriétaire de tout le patrimoine, il reste soumis à l’autorité de tuteurs et d’intendants jusqu’au terme fixé par son père[d].

Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions de même asservis aux principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde[e].

Mais, lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime. Il nous a ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils et ses filles.

Puisque vous êtes bien ses fils et filles, Dieu a envoyé dans notre cœur l’Esprit de son Fils qui crie : Abba[f], c’est-à-dire « Père ».

Ainsi donc, tu n’es plus esclave, mais fils ou fille, et, puisque tu es fils ou fille, tu es héritier des biens promis, grâce à Dieu.

Footnotes

  1. 3.24 Un pédagogue. En Grèce, le pédagogue était soit un précepteur, soit l’esclave chargé de surveiller les enfants et de les mener à l’école (comparer 1 Co 4.15). Tel a été le rôle de la Loi.
  2. 3.27 Voir note Rm 6.3.
  3. 3.28 Paul fait peut-être allusion à Gn 1.27 où il est question de la création de l’être humain, homme et femme.
  4. 4.2 En Grèce, c’était le père qui fixait l’âge de la majorité pour son fils, selon son jugement.
  5. 4.3 Selon certains, il s’agit des forces spirituelles mauvaises qui asservissent l’homme avant sa conversion. Selon d’autres, Paul désigne par cette expression les règles élémentaires que s’imposaient certains païens et qui étaient comparables à la circoncision, aux fêtes et aux abstinences chez les Juifs (voir v. 9-10).
  6. 4.6 Mot araméen signifiant : cher père (voir Rm 8.15).