La mission de Paul

C’est pourquoi moi Paul, le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les non-Juifs …[a]

Vous avez très certainement appris quelle responsabilité Dieu, dans sa grâce, m’a confiée à votre égard[b]. Par révélation, il m’a fait connaître le secret de son plan que je viens de résumer en quelques mots. En me lisant, vous pouvez vous rendre compte de la compréhension que j’ai de ce secret, qui concerne Christ. En effet, Dieu ne l’a pas fait connaître aux hommes des générations passées comme il l’a révélé maintenant, par le Saint-Esprit, à ses apôtres, ses prophètes qu’il a consacrés à son service.

Et ce secret c’est que, par leur union avec Jésus-Christ, les non-Juifs reçoivent le même héritage que nous, les Juifs, ils font partie du même corps et ont part à la même promesse, par le moyen de l’Evangile. C’est de cet Evangile que je suis devenu le serviteur : tel est le don que Dieu m’a accordé dans sa grâce, par l’action de sa puissance. Oui, c’est à moi, le plus petit de tous les membres du peuple saint, que Dieu a fait cette grâce d’annoncer aux non-Juifs les richesses insondables de Christ et de mettre en pleine lumière, pour tout homme, la façon dont Dieu mène ce plan à sa complète réalisation. Ce plan, le Dieu qui a créé toutes choses l’avait tenu caché en lui-même de toute éternité. 10 Par cette mise en lumière, les Autorités et les Puissances dans le monde céleste peuvent connaître, par le moyen de l’Eglise, les aspects infiniment variés de sa sagesse.

11 Cela s’accomplit conformément à ce qui a été fixé de toute éternité et qui s’est réalisé par Jésus-Christ notre Seigneur. 12 Etant unis à lui, nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu[c] avec assurance.

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Footnotes

  1. 3.1 Paul interrompt ici sa phrase pour ouvrir jusqu’au v. 14 une parenthèse dans laquelle il explique quelle est sa mission et la nature du secret qu’il a été chargé d’annoncer.
  2. 3.2 Ces paroles prouvent que la lettre ne s’adressait pas à la seule Eglise d’Ephèse. Paul, en effet, avait séjourné pendant trois ans à Ephèse (Ac 20.31). Les Ephésiens n’ignoraient donc pas la responsabilité que Dieu avait confiée à Paul.
  3. 3.12 Le mot grec traduit par approcher était utilisé pour le droit de venir dans la présence d’un souverain ou d’un dieu (voir 2.18 ; Rm 5.2 ; Hé 4.16 ; 10.19 ; 1 P 3.18).