Et ce secret c’est que, par leur union avec Jésus-Christ, les non-Juifs reçoivent le même héritage que nous, les Juifs, ils font partie du même corps et ont part à la même promesse, par le moyen de l’Evangile. C’est de cet Evangile que je suis devenu le serviteur : tel est le don que Dieu m’a accordé dans sa grâce, par l’action de sa puissance. Oui, c’est à moi, le plus petit de tous les membres du peuple saint, que Dieu a fait cette grâce d’annoncer aux non-Juifs les richesses insondables de Christ et de mettre en pleine lumière, pour tout homme, la façon dont Dieu mène ce plan à sa complète réalisation. Ce plan, le Dieu qui a créé toutes choses l’avait tenu caché en lui-même de toute éternité. 10 Par cette mise en lumière, les Autorités et les Puissances dans le monde céleste peuvent connaître, par le moyen de l’Eglise, les aspects infiniment variés de sa sagesse.

11 Cela s’accomplit conformément à ce qui a été fixé de toute éternité et qui s’est réalisé par Jésus-Christ notre Seigneur. 12 Etant unis à lui, nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu[a] avec assurance. 13 Aussi je vous demande de ne pas perdre courage en pensant aux détresses que je connais dans mon service pour vous : elles contribuent à la gloire qui vous est destinée.

Connaître l’amour de Dieu

14 C’est pourquoi je me mets à genoux devant le Père, 15 de qui dépendent, comme d’un modèle, toutes les familles des cieux et de la terre. 16 Je lui demande qu’il vous accorde, à la mesure de ses glorieuses richesses, d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur. 17 Que Christ habite dans votre cœur par la foi. Enracinés et solidement fondés dans l’amour, 18 vous serez ainsi à même de comprendre, avec tous ceux qui font partie du peuple saint, combien l’amour de Christ est large, long, élevé et profond. 19 Oui, vous serez à même de connaître cet amour qui surpasse tout ce qu’on peut en connaître, et vous serez ainsi remplis de toute la plénitude de Dieu.

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Footnotes

  1. 3.12 Le mot grec traduit par approcher était utilisé pour le droit de venir dans la présence d’un souverain ou d’un dieu (voir 2.18 ; Rm 5.2 ; Hé 4.16 ; 10.19 ; 1 P 3.18).