Le fer qui surnage

Un jour, les disciples des prophètes[a] dirent à Elisée : Tu vois que la salle où nous nous réunissons avec toi est devenue trop petite pour nous. Permets-nous d’aller jusqu’au Jourdain : là, chacun de nous taillera une poutre et nous la rapporterons pour construire une nouvelle maison. Elisée leur dit : Allez-y !

Mais l’un d’eux le pria : Accepte de venir avec tes serviteurs.

Il répondit : D’accord, je viens.

Il descendit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils abattirent des arbres. Pendant que l’un d’eux abattait son arbre, le fer de sa hache tomba dans l’eau. Il s’écria : Ah, mon maître ! Quel malheur ! C’était une hache empruntée !

L’homme de Dieu lui demanda : Où est tombé le fer ?

L’homme lui indiqua l’endroit. Alors Elisée tailla un morceau de bois et le lança au même endroit. Aussitôt, le fer revint à la surface, et le prophète dit : Ramène-le à toi !

L’autre n’eut qu’à tendre la main pour le reprendre.

Les Syriens veulent capturer Elisée

Le roi de Syrie[b] était en guerre contre Israël ; il tint conseil avec son état-major et décida : J’établirai mon campement à tel et tel endroit. Immédiatement, l’homme de Dieu fit dire au roi d’Israël[c] : Garde-toi bien de passer par tel endroit, car les Syriens y ont pris position.

10 Alors le roi d’Israël envoya quelques hommes en reconnaissance à l’endroit que lui avait signalé l’homme de Dieu.

Cela se produisit à plusieurs reprises, 11 au point que le roi de Syrie en fut profondément troublé. Il convoqua ses officiers et leur dit : Ne voulez-vous pas me dire qui, parmi nous, est du côté du roi d’Israël ?

12 L’un de ses officiers lui répondit : Personne, mon seigneur le roi. C’est Elisée, le prophète d’Israël, qui révèle à son roi jusqu’aux paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher.

13 Le roi dit : Allez voir où il se trouve, pour que je puisse le faire saisir !

On vint lui annoncer : Il est à Dotân[d].

14 Le roi y envoya une forte troupe de soldats avec des chevaux et des chars. Ils arrivèrent de nuit et cernèrent la localité. 15 Le lendemain matin, le serviteur de l’homme de Dieu se leva de bonne heure et sortit. Il vit qu’une troupe entourait la cité avec des chevaux et des chars. Le serviteur dit à son maître : Ah, mon seigneur ! Qu’allons-nous faire ?

16 Elisée répondit : N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux qu’eux.

17 Puis il pria : Eternel, je t’en prie : ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie !

L’Eternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée.

18 Les Syriens se dirigèrent vers Elisée. Celui-ci pria l’Eternel en disant : Je te prie, frappe d’aveuglement toute cette troupe !

Et l’Eternel les frappa d’aveuglement, comme Elisée l’avait demandé. 19 Elisée dit aux soldats : Vous n’êtes pas sur le bon chemin ! Ce n’est pas ici la ville où vous voulez aller. Suivez-moi, et je vous conduirai vers l’homme que vous cherchez !

Il les conduisit à Samarie. 20 Lorsqu’ils furent arrivés à Samarie, Elisée pria encore : Eternel, ouvre les yeux de ces hommes pour qu’ils voient maintenant !

L’Eternel leur ouvrit les yeux et ils s’aperçurent qu’ils étaient à l’intérieur de la ville de Samarie.

21 Lorsque le roi d’Israël les vit, il demanda à Elisée : Dois-je les tuer, mon père ?

22 – Non, lui répondit Elisée, ne les tue pas ! Massacres-tu des soldats que tu as capturés grâce à ton épée ou ton arc ? Au contraire : fais-leur servir du pain et de l’eau pour qu’ils mangent et qu’ils boivent. Puis qu’ils retournent chez leur souverain !

23 Alors le roi d’Israël leur fit servir un repas copieux, ils mangèrent et burent, puis il les renvoya et ils retournèrent chez leur souverain. Depuis lors, les troupes syriennes cessèrent leurs incursions sur le territoire d’Israël.

La famine règne dans Samarie assiégée

24 Quelque temps plus tard, Ben-Hadad, le roi de Syrie, mobilisa toute son armée et alla mettre le siège devant Samarie. 25 Pendant que le siège de la ville se prolongeait, une grande famine y sévissait au point qu’une tête d’âne[e] valait quatre-vingts pièces d’argent et une livre de pois chiches[f] cinq pièces d’argent.

26 Un jour, le roi d’Israël passait sur le rempart. Une femme lui cria : Viens à mon secours, mon seigneur le roi !

27 Il répondit : Si l’Eternel ne vient pas à ton secours, comment pourrais-je te secourir ? Je n’ai ni blé, ni vin à te donner. 28 Pourtant le roi ajouta : Qu’est-ce qui t’arrive ?

Elle répondit : Cette femme-là m’a proposé : « Donne ton fils ! Nous le mangerons aujourd’hui, et demain ce sera le tour du mien. » 29 Nous avons donc fait cuire mon fils, et nous l’avons mangé. Mais le lendemain, quand je lui ai dit : « Donne ton fils pour que nous le mangions », elle l’a caché[g].

30 Lorsque le roi entendit le récit de cette femme, il déchira ses vêtements[h]. Lorsqu’il passa de nouveau sur le rempart, le peuple s’aperçut qu’il portait sous ses habits royaux un vêtement de toile grossière à même la peau. 31 Il déclara : Que Dieu me punisse très sévèrement, si la tête d’Elisée, fils de Shaphath, reste encore aujourd’hui sur ses épaules.

Elisée annonce la fin de la famine

32 Or, Elisée se tenait dans sa maison, avec les responsables de la ville. Le roi envoya quelqu’un chez lui. Mais avant que l’émissaire soit arrivé, Elisée avait dit aux responsables : Ne voyez-vous pas que ce fils d’assassin envoie quelqu’un pour me couper la tête ? Faites attention ! Quand vous verrez venir cet émissaire, fermez la porte pour l’empêcher d’entrer ! N’entend-on pas déjà le bruit des pas de son maître derrière lui ?

33 Il n’avait pas fini de parler que, déjà, l’émissaire[i] arriva. Le roi dit à Elisée : Tout ce mal vient de l’Eternel ! Que puis-je encore attendre de lui ?

Elisée répondit : Ecoutez ce que dit l’Eternel. Voici ce qu’il déclare : « Demain, à cette heure, sur la place de Samarie à la porte de la ville, on vendra dix kilos de fine farine pour une pièce d’argent et vingt kilos d’orge pour le même prix. »

L’aide de camp du roi qui l’accompagnait répondit à l’homme de Dieu : Même si l’Eternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ?

Elisée répliqua : Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas.

Des hommes à la peau malade se rendent au camp des Syriens

Près de la porte d’entrée de la ville se trouvaient quatre hommes atteints d’une maladie de peau rendant impur[j]. Ils se dirent l’un à l’autre : A quoi bon rester ici à attendre la mort ? Si nous décidons d’entrer dans la ville, nous y mourrons, car la famine y règne. Si nous restons ici, nous mourrons également. Venez, descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ! S’ils nous laissent vivre, tant mieux, et s’ils nous font mourir, eh bien ! nous mourrons !

Vers le soir, ils se préparèrent donc à descendre au camp des Syriens. Lorsqu’ils furent arrivés à la limite du camp, il n’y avait plus personne. Le Seigneur avait fait entendre aux assiégeants le bruit d’une grande armée venant avec des chars et des chevaux. Les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a certainement enrôlé contre nous les rois des Hittites[k] et les rois des Egyptiens[l] pour qu’ils viennent nous attaquer.

Ainsi, pour sauver leurs vies, ils se levèrent et s’enfuirent à la tombée de la nuit, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes et laissant leur camp tel quel. Lorsque les hommes affectés d’une maladie de la peau furent donc arrivés à la limite du camp, ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu’ils y trouvèrent. Puis ils emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements pour les cacher ailleurs. Ensuite, ils revinrent et pénétrèrent sous une autre tente, y prirent ce qu’ils trouvèrent et allèrent encore le cacher.

Les malades de la peau informent le roi

Puis ils se dirent l’un à l’autre : Ce n’est pas bien, ce que nous faisons là ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons cette bonne nouvelle pour nous et si nous attendons qu’il fasse jour pour la publier, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, allons prévenir le palais royal.

10 Ils retournèrent à la ville et appelèrent les sentinelles. Ils leur firent ce rapport : Nous avons poussé jusqu’au camp des Syriens, et voici qu’il n’y a plus personne, on n’y entend plus une seule voix humaine ; il reste seulement des chevaux et des ânes attachés, les tentes ont été abandonnées telles quelles.

11 Les sentinelles de la porte appelèrent quelqu’un de l’intérieur pour transmettre la nouvelle au palais royal. 12 Le roi se leva au milieu de la nuit et dit à ses ministres : A mon avis, voici ce que les Syriens sont en train de machiner contre nous : ils savent que nous sommes affamés, c’est pourquoi ils ont quitté leur camp pour se cacher dans la campagne. Ils doivent se dire : « Les assiégés vont sortir de la ville, alors nous les saisirons vivants et nous pénétrerons dans la ville. »

13 L’un des ministres proposa la chose suivante : On pourrait envoyer quelques hommes et les cinq chevaux qui nous restent encore dans la ville. Nous n’avons rien à y perdre, car ils connaîtront le même sort que celui de toute la multitude d’Israël qui reste dans la ville et qui va vers sa fin. Envoyons-les donc et nous verrons bien.

14 On équipa donc deux chars attelés de chevaux, et le roi envoya une patrouille à la recherche de l’armée syrienne en leur disant d’aller voir ce qui se passait.

15 La patrouille suivit les traces de l’armée syrienne jusqu’au Jourdain. Les hommes virent la route toute jonchée de vêtements et de matériel que les Syriens avaient abandonnés dans leur précipitation. Ils revinrent faire leur rapport au roi.

Les prédictions d’Elisée se réalisent

16 Alors le peuple de Samarie se précipita vers le camp des Syriens pour le piller. C’est ainsi que l’on put acheter dix kilos de fine farine ou vingt kilos d’orge pour une pièce d’argent, comme l’Eternel l’avait dit. 17 Le roi avait chargé son aide de camp qui l’accompagnait de surveiller la porte de la ville, mais celui-ci fut piétiné là par la foule et il mourut, comme l’homme de Dieu l’avait annoncé au moment où le roi était venu le trouver. 18 En effet, c’est à ce moment qu’il avait dit au roi : Demain, à cette heure, sur la place de Samarie, à la porte de la ville, on pourra acheter vingt kilos d’orge ou dix kilos de fine farine pour une pièce d’argent.

19 Et l’aide de camp lui avait répliqué : Même si l’Eternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ?

A quoi Elisée avait répondu : Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas.

20 C’est bien en effet ce qui lui arriva : la foule le piétina à la porte de la ville, et il mourut.

Le roi rend justice à la Sunamite

Elisée dit à la femme dont il avait ressuscité le fils[m] : Mets-toi en route et va à l’étranger avec ta famille. Allez vous installer où vous pourrez, car l’Eternel a décidé d’envoyer dans ce pays une famine qui sévira durant sept ans.

La femme suivit le conseil de l’homme de Dieu : elle s’en alla avec sa famille et s’installa pendant sept ans dans le pays des Philistins[n]. A la fin de la septième année, elle en revint et se rendit chez le roi pour implorer son intervention afin qu’on lui rende sa maison et ses terres. Le roi s’entretenait justement avec Guéhazi, le serviteur de l’homme de Dieu, et lui demandait : Raconte-moi donc toutes les grandes choses qu’Elisée a accomplies.

Or, au moment précis où il lui racontait comment Elisée avait ramené un mort à la vie, la femme dont il avait ressuscité le fils arriva auprès du roi pour implorer son intervention au sujet de sa maison et de ses terres. Alors Guéhazi s’exclama : Mon seigneur le roi, voici la femme dont je te parlais et voici son fils qu’Elisée a rendu à la vie !

Le roi interrogea la femme et elle lui raconta toute son histoire. Puis le roi mit à sa disposition l’un de ses chambellans auquel il dit : Fais restituer à cette femme tout ce qui lui appartient, et qu’on lui paie même une redevance pour ce que ses terres ont rapporté depuis le jour où elle a quitté le pays jusqu’à maintenant.

Hazaël rencontre Elisée et devient roi de Syrie

Une autre fois, Elisée se rendit à Damas. Ben-Hadad, le roi de Syrie, était malade. On lui annonça que l’homme de Dieu était venu jusque-là. Le roi dit à Hazaël : Prends un cadeau, va trouver l’homme de Dieu et consulte l’Eternel par son intermédiaire pour savoir si je guérirai de cette maladie.

Hazaël alla trouver Elisée en emportant un présent composé des meilleurs produits de Damas[o], chargés sur quarante chameaux. Lorsqu’il fut arrivé auprès de lui, il se tint devant lui et dit : Ton serviteur Ben-Hadad, roi de Syrie, m’envoie vers toi pour te demander s’il sortira vivant de cette maladie.

10 Elisée lui répondit : Va et dis-lui : « Oui, certainement, tu guériras de cette maladie. » Cependant, l’Eternel m’a révélé qu’il va mourir.

11 Puis le regard de l’homme de Dieu se figea, il fixa Hazaël avec intensité, jusqu’à ce que celui-ci rougisse de honte, puis il se mit à pleurer.

12 Hazaël lui demanda : Pourquoi mon seigneur pleure-t-il ?

Elisée répondit : Parce que je sais tout le mal que tu feras aux Israélites, tu incendieras leurs villes fortifiées, tu massacreras leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits enfants et tu fendras le ventre de leurs femmes enceintes[p].

13 Hazaël reprit étonné : Mais qu’est donc ton serviteur, pour accomplir de pareilles choses ? Je n’ai pas plus de valeur qu’un chien.

Elisée répliqua : L’Eternel m’a fait voir que tu deviendras roi de Syrie[q].

14 Hazaël quitta Elisée et revint auprès de son souverain qui lui demanda : Que t’a dit Elisée ?

Il répondit : Il m’a dit : « Oui, certainement tu guériras de cette maladie. »

15 Le lendemain Hazaël prit une couverture, la trempa dans l’eau et en recouvrit le visage du roi qui mourut. Hazaël lui succéda sur le trône.

Le règne de Yoram sur Juda(A)

16 La cinquième année du règne de Yoram, fils d’Achab, roi d’Israël, tandis que Josaphat était encore roi de Juda, Yoram, son fils, devint roi de Juda. 17 Il avait trente-deux ans à son avènement et il régna huit ans à Jérusalem[r]. 18 Il suivit l’exemple des rois d’Israël, agissant comme la dynastie d’Achab, car il avait épousé une fille d’Achab[s]. Il fit ce que l’Eternel considère comme mal. 19 Pourtant, l’Eternel ne voulut pas détruire Juda, à cause de son serviteur David à qui il avait promis que ses descendants régneraient pour toujours[t].

20 Sous le règne de Yoram, les Edomites se révoltèrent contre la domination de Juda, et se donnèrent un roi[u]. 21 Alors Yoram partit pour Tsaïr[v] avec tous ses chars de guerre. En pleine nuit, il tomba sur les Edomites qui l’avaient déjà encerclé, et il les battit ainsi que les chefs des chars ; les soldats s’enfuirent chez eux. 22 Depuis lors, Edom fut en révolte contre Juda, et il l’est toujours. A la même époque, Libna[w] se révolta également.

23 Les autres faits et gestes de Yoram et toutes ses réalisations sont cités dans le livre des Annales des rois de Juda. 24 Yoram rejoignit ses ancêtres décédés et fut enterré à leurs côtés dans la Cité de David. Ahazia, son fils, lui succéda sur le trône.

Le règne d’Ahazia sur Juda(B)

25 La douzième année du règne de Yoram, fils d’Achab, roi d’Israël, Ahazia, fils de Yoram, devint roi de Juda. 26 Il était âgé de vingt-deux ans à son avènement et il régna un an à Jérusalem[x]. Sa mère s’appelait Athalie, elle était une petite-fille d’Omri, roi d’Israël. 27 Ahazia suivit l’exemple de la dynastie d’Achab et fit ce que l’Eternel considère comme mal, comme la famille d’Achab, car il était allié par mariage à cette famille. 28 Il partit avec Yoram, le fils d’Achab, pour une expédition militaire contre Hazaël, roi de Syrie, à Ramoth en Galaad. Yoram fut blessé par les Syriens. 29 Alors, il retourna à Jizréel[y] pour se faire soigner des blessures que les Syriens lui avaient infligées à Rama pendant le combat contre Hazaël, roi de Syrie. Ahazia, fils de Yoram, roi de Juda, y alla pour lui rendre visite au cours de sa maladie.

Elisée envoie l’un de ses disciples oindre Jéhu

Le prophète Elisée appela l’un des disciples des prophètes et lui dit : Habille-toi pour partir. Prends cette fiole d’huile et va à Ramoth en Galaad. Là tu iras voir Jéhu, fils de Josaphat et petit-fils de Nimshi. Tu l’aborderas et tu lui demanderas de laisser ses compagnons et de te suivre seul dans une pièce retirée. Tu prendras la fiole d’huile et tu en verseras le contenu sur sa tête en disant : « Voici ce que déclare l’Eternel : Je te confère l’onction pour t’établir roi d’Israël ! » Puis tu te précipiteras vers la porte et tu t’enfuiras sans attendre.

Le jeune prophète partit donc pour Ramoth en Galaad. Quand il arriva, il trouva les chefs de l’armée d’Israël siégeant ensemble. Il dit : Chef, j’ai un message pour toi.

Jéhu demanda : Pour lequel d’entre nous ?

Il répondit : Pour toi, chef !

Jéhu se leva et entra dans la maison. Le prophète lui répandit l’huile sur la tête et lui dit : Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : « Je te confère l’onction pour t’établir roi d’Israël, le peuple de l’Eternel[z]. Tu frapperas la maison d’Achab, ton seigneur. Ainsi, je vengerai le meurtre de mes serviteurs les prophètes et celui de tous les serviteurs de l’Eternel assassinés par Jézabel. Oui, toute la famille d’Achab périra. J’en exterminerai tous les hommes, esclaves et libres, en Israël. Je traiterai cette maison comme j’ai traité celle de Jéroboam, fils de Nebath, et celle de Baésha, fils d’Ahiya[aa]. 10 Quant à Jézabel, elle sera dévorée par les chiens dans le domaine de Jizréel, sans qu’il y ait personne pour l’enterrer[ab]. »

Après avoir dit cela, le prophète ouvrit la porte et s’enfuit.

11 Lorsque Jéhu revint auprès des autres officiers du roi, ils lui demandèrent : Est-ce que ça va ? Pourquoi cet exalté est-il venu te voir ?

Jéhu leur répondit : Vous connaissez bien ce genre de personnes et leurs divagations.

12 Mais ils répliquèrent : Tu mens ! Raconte-nous donc ce qui s’est passé.

– Eh bien, dit-il, voici comment il m’a parlé. Il m’a dit : « Voici ce que déclare l’Eternel : Je te confère l’onction pour t’établir roi d’Israël. »

13 A ces mots, les officiers s’empressèrent d’étendre leurs manteaux devant lui sur les marches de l’escalier, puis ils sonnèrent du cor et se mirent à crier : Vive le roi Jéhu !

Jéhu assassine Yoram et Ahazia

14 C’est ainsi que Jéhu, fils de Josaphat, petit-fils de Nimshi, forma une conspiration contre Yoram à l’époque où celui-ci défendait, avec tout Israël, Ramoth en Galaad contre Hazaël, roi de Syrie. 15 Le roi Yoram était retourné à Jizréel pour se faire soigner des blessures que lui avaient infligées les Syriens pendant le combat contre Hazaël, roi de Syrie. Jéhu dit à ses compagnons : Si vous êtes décidés à vous rallier à moi, il faut que personne ne s’échappe de la ville pour aller annoncer la chose à Jizréel.

16 Puis Jéhu monta sur son char et partit pour Jizréel où Yoram était alité et recevait la visite d’Ahazia, le roi de Juda.

17 La sentinelle, postée sur la tour de Jizréel, vit venir la troupe de Jéhu et fit dire au roi : J’aperçois une troupe.

Yoram ordonna : Qu’on désigne un cavalier et qu’on l’envoie à leur rencontre pour leur demander s’ils viennent pour la paix.

18 Le cavalier se rendit à la rencontre de Jéhu et lui dit : Ainsi parle le roi : « Viens-tu pour la paix ? »

Jéhu répondit : Que t’importe la paix ? Fais demi-tour et passe derrière moi.

La sentinelle fit son rapport en disant : Le messager est arrivé jusqu’à eux, mais il ne revient pas.

19 On envoya un deuxième cavalier qui arriva auprès d’eux et dit : Ainsi parle le roi : « Viens-tu pour la paix ? »

Jéhu répondit : Que t’importe la paix ? Fais demi-tour et passe derrière moi.

20 La sentinelle fit son rapport en disant : Il est arrivé jusqu’à eux, mais il ne revient pas. Le chef de la troupe conduit son char à la manière de Jéhu, petit-fils de Nimshi : il conduit comme un fou.

(2 Ch 22.7-9)

21 Alors Yoram ordonna : Qu’on attelle mon char !

Et l’on attela son char. Yoram, roi d’Israël et Ahazia, roi de Juda, sortirent chacun sur son char pour aller au-devant de Jéhu, ils le rejoignirent dans le champ de Naboth de Jizréel[ac]. 22 Dès que Yoram fut à portée de voix de Jéhu, il lui demanda : Viens-tu pour la paix, Jéhu ?

Jéhu répondit : Comment peut-il être question de paix tant que durent les prostitutions de ta mère Jézabel et ses innombrables pratiques de sorcellerie ?

23 Alors Yoram fit demi-tour et s’enfuit, en criant à Ahazia : Attention, Ahazia ! c’est une trahison !

24 Mais Jéhu saisit son arc et tira. La flèche frappa Yoram entre les deux épaules, lui transperça le cœur et ressortit par la poitrine. Yoram s’effondra mort dans son char. 25 Jéhu dit à son écuyer Bidqar : Prends son cadavre et jette-le dans le champ de Naboth de Jizréel ! Te rappelles-tu ? Lorsque nous étions ensemble sur un char derrière son père Achab, l’Eternel a prononcé contre lui cette sentence : 26 « Voici ce que déclare l’Eternel : Puisque j’ai vu couler le sang de Naboth et celui de ses enfants, je te le ferai payer dans ce champ même – l’Eternel le déclare[ad] ! » Maintenant donc, emporte-le et jette-le dans ce champ, comme l’Eternel l’a annoncé.

27 Quand Ahazia, roi de Juda, vit ce qui se passait, il s’enfuit en direction de Beth-Hagân. Mais Jéhu se lança à sa poursuite et ordonna à ses hommes : Lui aussi, frappez-le sur son char !

Il fut blessé à la montée de Gour près de Yibleam et réussit à fuir jusqu’à Meguiddo où il mourut. 28 Ses serviteurs le ramenèrent sur un char à Jérusalem, et l’ensevelirent dans son tombeau à côté de ses ancêtres dans la Cité de David. 29 Ahazia était devenu roi de Juda la onzième année du règne de Yoram, fils d’Achab.

La fin de Jézabel

30 Jéhu était sur le point d’entrer à Jizréel. A cette nouvelle, Jézabel se farda les yeux, arrangea sa chevelure et se pencha à sa fenêtre pour regarder. 31 Lorsque Jéhu eut franchi la porte de la ville, elle lui cria : Viens-tu pour la paix, nouveau Zimri[ae], assassin de ton seigneur ?

32 Il leva les yeux vers la fenêtre et s’écria : Qui de vous est pour moi ? Qui donc ?

Alors deux ou trois chambellans se penchèrent vers lui aux fenêtres. 33 Il leur ordonna : Jetez-la en bas !

Ils la précipitèrent dans le vide, et son sang éclaboussa le mur et les chevaux. Jéhu passa sur elle avec son char, 34 puis il entra dans le palais pour manger et pour boire. Ensuite, il ordonna à ses compagnons : Occupez-vous de cette femme maudite et enterrez-la. Après tout, c’est une fille de roi[af]. 35 Ses hommes allèrent pour la mettre au tombeau, mais ils ne trouvèrent d’elle que son crâne, ses pieds et ses mains. 36 Ils retournèrent l’annoncer à Jéhu qui s’écria : C’est bien ce que l’Eternel avait annoncé par son serviteur Elie de Tishbé, lorsqu’il a déclaré : « Les chiens dévoreront le corps de Jézabel dans le champ de Jizréel[ag]. 37 Les restes du cadavre de Jézabel seront dispersés comme du fumier épandu sur le sol du champ de Jizréel, de sorte que personne ne pourra dire : C’est Jézabel. »

L’extermination de la famille d’Achab

10 Soixante-dix princes descendant d’Achab vivaient à Samarie[ah]. Jéhu écrivit des lettres qu’il fit envoyer à Samarie, aux chefs militaires de Jizréel[ai], aux responsables, aux chefs de la ville et aux précepteurs chargés d’élever les descendants d’Achab. Dans ces lettres, il disait : Vous avez parmi vous les princes de la famille royale. Vous disposez d’autre part de chars, de chevaux et d’armes, vous habitez une ville fortifiée. Dès que cette lettre vous sera parvenue, choisissez parmi les descendants du roi celui qui vous paraît le plus qualifié et le plus juste, et installez-le sur le trône de son père ; puis combattez pour la maison de votre souverain.

Quand les destinataires reçurent cette lettre, ils furent pris de panique et ils se dirent les uns aux autres : Deux rois[aj] n’ont pas pu résister à ce Jéhu. Comment pourrions-nous lui tenir tête ?

C’est pourquoi le chef du palais royal, le commandant de la ville, les responsables et les précepteurs des fils royaux envoyèrent ce message à Jéhu : Nous sommes à ton service et nous ferons tout ce que tu nous ordonneras ; nous ne proclamerons personne roi. Agis donc comme bon te semblera.

Jéhu leur écrivit une seconde lettre, dans laquelle il disait : Si vous êtes de mon côté et si vous voulez m’obéir, prenez les têtes de tous les descendants de votre souverain, et venez me les amener demain à la même heure à Jizréel.

Or, les soixante-dix princes descendant du roi étaient répartis chez les principaux personnages de la ville qui assuraient leur éducation. Quand les dirigeants reçurent la lettre, ils saisirent les soixante-dix princes et les tuèrent, puis ils entassèrent leurs têtes dans des corbeilles qu’ils firent porter à Jéhu, à Jizréel. Un messager vint l’informer qu’on avait apporté les têtes des princes royaux. Jéhu ordonna qu’on en fasse deux tas et qu’on les expose sur la place à l’entrée de la ville jusqu’au matin suivant. Le lendemain matin, il sortit et, se tenant devant tout le peuple, il dit : Vous êtes innocents. C’est moi seul qui suis responsable d’avoir comploté contre mon maître le roi Yoram et de l’avoir tué ; mais tous ceux-ci, qui les a massacrés ? 10 Reconnaissez donc qu’aucune des paroles que l’Eternel a prononcées contre la maison d’Achab ne restera sans effet : l’Eternel a accompli ce qu’il avait annoncé par l’intermédiaire de son serviteur Elie[ak].

11 Jéhu tua encore tous ceux qui restaient de la maison d’Achab à Jizréel, il fit mettre à mort tous ses grands, ses familiers et ses prêtres sans en laisser survivre aucun. 12 Puis il partit et rentra à Samarie.

En chemin, à Beth-Eqed-des-Bergers, 13 il rencontra des proches parents d’Ahazia, l’ancien roi de Juda. Il leur demanda : Qui êtes-vous ?

– Nous sommes des parents d’Ahazia, lui répondirent-ils, et nous allons saluer les fils du roi et la reine.

14 Alors Jéhu ordonna : Saisissez-les vivants !

On les saisit et on les égorgea pour les jeter dans la citerne de Beth-Eqed. Ils étaient au nombre de quarante-deux et Jéhu n’en épargna aucun.

15 Jéhu partit de là et rencontra Yonadab, fils de Rékab[al], qui venait à sa rencontre. Il le salua et lui demanda : Es-tu aussi loyal envers moi que je le suis envers toi ?

Yonadab répondit : Tout autant.

– S’il en est ainsi, répliqua Jéhu, donne-moi la main.

Ils se serrèrent la main. Alors Jéhu le fit monter à côté de lui sur son char.

16 Il lui dit : Viens avec moi et tu verras avec quel zèle je combats pour l’Eternel.

Il l’emmena ainsi dans son char.

17 Rentré à Samarie, il mit à mort tous les survivants de la maison d’Achab jusqu’à leur entière extermination, conformément à ce que l’Eternel avait annoncé par Elie.

Jéhu extermine les adorateurs de Baal

18 Puis Jéhu convoqua toute la population. Il leur dit : Achab a un peu rendu un culte au dieu Baal ; moi, je vais l’adorer beaucoup plus. 19 Maintenant, convoquez auprès de moi tous les prophètes de Baal, tous ses fidèles et tous ses prêtres ! Que personne ne manque, car je vais offrir un grand sacrifice à Baal. Quiconque manquera ne restera pas en vie.

Jéhu agissait ainsi par ruse afin d’exterminer tous les adorateurs de Baal. 20 Il ordonna : Convoquez une assemblée cultuelle en l’honneur de Baal !

Ce qui fut fait.

21 Jéhu envoya des messagers dans tout Israël, et tous les fidèles de Baal accoururent. Pas un ne manqua. Ils se rendirent tous au temple de Baal[am], qui fut complètement rempli. 22 Alors Jéhu ordonna au responsable des vêtements sacrés de sortir les vêtements pour en fournir à tous les fidèles de Baal. L’homme les leur sortit donc. 23 Puis Jéhu se rendit au temple de Baal en compagnie de Yonadab, fils de Rékab. Il s’adressa aux adorateurs de Baal en leur disant : Assurez-vous bien que vous êtes entre vous et qu’il n’y a ici aucun adorateur de l’Eternel, mais seulement des adorateurs de Baal.

24 Ensuite Jéhu et Yonadab s’apprêtèrent à offrir des sacrifices et des holocaustes.

Or Jéhu avait posté à l’extérieur de la maison quatre-vingts soldats avec cette consigne : Je remets tous ces gens entre vos mains. Celui qui laissera s’échapper un seul d’entre eux le paiera de sa vie.

25 Lorsqu’on eut achevé de préparer les holocaustes, Jéhu sortit et dit aux soldats et à leurs chefs : Entrez et massacrez-les ! Que personne ne sorte vivant !

Les soldats entrèrent donc, l’épée à la main et les massacrèrent, puis ils jetèrent leurs cadavres dehors. Après cela, ils revinrent à la ville où se trouvait le temple de Baal. 26 Ils en sortirent les stèles sacrées et les jetèrent au feu. 27 Ils renversèrent la stèle de Baal et démolirent le temple lui-même, qu’ils transformèrent en toilettes publiques qui existent encore aujourd’hui. 28 C’est ainsi que Jéhu mit fin au culte de Baal dans le royaume d’Israël.

Le règne de Jéhu sur Israël

29 Toutefois, il ne se détourna pas des péchés que Jéroboam, fils de Nebath, avait fait commettre à Israël, c’est-à-dire que les Israélites adorèrent les veaux d’or à Béthel et à Dan[an].

30 L’Eternel lui fit cette promesse : Parce que tu as bien accompli ce que je considère comme juste et que tu as traité la famille d’Achab tout à fait comme je le désirais, tes descendants te succéderont sur le trône d’Israël jusqu’à la quatrième génération.

31 Pourtant Jéhu n’eut pas soin d’obéir de tout son cœur à la Loi de l’Eternel, le Dieu d’Israël. Il ne se détourna pas des péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël. 32 C’est vers cette même époque que l’Eternel commença à réduire le territoire du royaume d’Israël. Tout au long de la frontière, Hazaël, le roi de Syrie, mit les Israélites en déroute. 33 Il occupa le pays à l’est du Jourdain, depuis Aroër situé sur le torrent de l’Arnon jusqu’à Galaad et au Basan, c’est-à-dire toute la région de Galaad et le territoire des tribus de Gad, de Ruben et de Manassé.

34 Les autres faits et gestes de Jéhu, toutes ses réalisations et toutes ses victoires sont cités dans le livre des Annales des rois d’Israël. 35 Jéhu rejoignit ses ancêtres décédés et on l’ensevelit à Samarie. Son fils Yoahaz lui succéda sur le trône. 36 Jéhu avait régné vingt-huit ans sur Israël à Samarie[ao].

Footnotes

  1. 6.1 Probablement à Jéricho, l’école de disciples du prophète la plus proche du Jourdain.
  2. 6.8 C’est-à-dire Ben-Hadad II (5.1 et note).
  3. 6.9 C’est-à-dire à Yoram (cf. 1.17 ; 3.1 ; 9.24).
  4. 6.13 Situé sur une colline à mi-chemin entre Jizréel et Samarie, à une quinzaine de kilomètres au nord de Samarie (cf. Gn 37.17).
  5. 6.25 L’âne était un animal impur (Lv 11.2-8 ; Dt 14.4-8), il ne devait donc pas être mangé.
  6. 6.25 Autres traductions : de bulbes d’oignons sauvages ou de fiente de pigeon (servant de combustible).
  7. 6.29 Voir Dt 28.57.
  8. 6.30 En signe de consternation.
  9. 6.33 Avec une autre vocalisation du texte hébreu traditionnel : le roi.
  10. 7.3 Sur cette maladie, voir Lv 13.2 et la note. Ce type d’affection de la peau rendait rituellement impur et ceux qui en étaient atteints n’avaient pas le droit d’habiter dans les localités (Lv 13.46 ; Nb 5.2-3 ; 2 R 15.5 ; Lc 17.12).
  11. 7.6 Rois de petits Etats dirigés par des dynasties d’origine hittite au nord de la Syrie après la chute du grand Empire hittite en Asie Mineure (vers 1200 av. J.-C.).
  12. 7.6 Certains manuscrits ont Musrim (Mousrites) à la place de Mizrim (Egyptiens). Les Mousrites étaient installés en Cilicie et s’adonnaient à l’élevage des chevaux (voir 1 R 10.28-29 et note).
  13. 8.1 Voir 2 R 4.
  14. 8.2 Plus fertile que les montagnes d’Israël, moins menacé par les incursions des Syriens.
  15. 8.9 Damas était un centre commercial important au carrefour des routes entre l’Egypte, l’Asie Mineure et la Mésopotamie.
  16. 8.12 Voir 10.32 ; 12.18-19 ; 13.3, 22.
  17. 8.13 Voir 1 R 19.15.
  18. 8.17 De 848 à 841 av. J.-C. Ne pas confondre Yoram et Ahazia de Juda avec Ahazia et Yoram d’Israël.
  19. 8.18 La femme de Yoram était Athalie, une fille d’Achab (v. 26 ; 2 Ch 18.1).
  20. 8.19 Voir 2 S 7.12-16 ; 1 R 11.36.
  21. 8.20 Voir Gn 27.40. Jusque-là, Edom avait été vassal de Juda, sous les ordres d’un gouverneur (3.9 ; 1 R 22.48).
  22. 8.21 Localité inconnue, très certainement en Edom ou proche d’Edom.
  23. 8.22 Ville de Juda sur les confins de la Philistie, près de Lakish (19.8), à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Jérusalem. C’était l’une des villes des prêtres (Jos 21.13). Sa révolte est peut-être liée à celles des Philistins et des Arabes mentionnées en 2 Ch 21.16-17.
  24. 8.26 En 841 av. J.-C.
  25. 8.29 Où était l’une des résidences des rois d’Israël (cf. 1 R 18.45-46 ; 21.1-2).
  26. 9.6 Voir 1 R 19.6.
  27. 9.9 Voir 1 R 15.29 ; 16.11-12.
  28. 9.10 Voir 1 R 21.23.
  29. 9.21 Voir 1 R 21.1.
  30. 9.26 Voir 1 R 21.19.
  31. 9.31 Allusion à Zimri, qui tua le roi Ela d’Israël 45 ans plus tôt, assassina toute la famille de Baésha, mais ne régna que sept jours (1 R 16.8-20).
  32. 9.34 Du roi des Sidoniens (1 R 16.31).
  33. 9.36 Voir 1 R 21.23.
  34. 10.1 Capitale du royaume du Nord depuis Omri (1 R 16.24).
  35. 10.1 Certains manuscrits de l’ancienne version grecque et la Vulgate ont : la ville.
  36. 10.4 Yoram et Ahazia (9.22-28).
  37. 10.10 Voir 1 R 21.20-24, 29.
  38. 10.15 Les Rékabites, descendants de Rékab, existaient encore au temps de Jérémie (Jr 35.6, 8). Ils se caractérisaient par un zèle ardent pour l’Eternel et l’attachement à la vie nomade. Ils descendaient des Qéniens dont Jéthro, le beau-père de Moïse, avait fait partie (1 Ch 2.55 ; cf. Jg 4.11).
  39. 10.21 Construit par Achab (1 R 16.32).
  40. 10.29 Voir 1 R 12.28-30.
  41. 10.36 De 841 à 814 av. J.-C.