et le troisième jour, un homme arriva du camp de Saül, les habits déchirés et la tête couverte de poussière en signe de deuil. Lorsqu’il fut arrivé auprès de David, il se jeta à terre pour se prosterner devant lui. David lui demanda : D’où viens-tu ?

– Je me suis sauvé du camp d’Israël, dit-il.

(1 S 31.1-13 ; 1 Ch 10.1-12)

– Qu’est-il arrivé ? poursuivit David, raconte-le-moi, je t’en prie.

– L’armée d’Israël s’est enfuie du champ de bataille, beaucoup d’hommes ont été tués. Même Saül et Jonathan son fils sont morts.

David demanda au jeune homme qui lui faisait ce rapport : Comment sais-tu que Saül et son fils Jonathan sont morts ?

Le jeune homme lui dit : Je me trouvais justement sur le mont Guilboa ; Saül était appuyé sur sa lance, tandis que les chars et les cavaliers allaient l’atteindre. S’étant retourné, il m’a aperçu et m’a appelé. J’ai répondu : « Oui, je viens ! » Alors il m’a demandé : « Qui es-tu ? » J’ai dit : « Je suis un Amalécite. » Alors il m’a ordonné : « Approche-toi et donne-moi la mort, car je suis pris d’un malaise bien que je sois encore plein de vie. » 10 Je me suis approché de lui et je lui ai donné un coup mortel parce que je savais qu’il ne survivrait pas à sa défaite. Puis j’ai enlevé la couronne de sa tête et le bracelet qu’il avait au bras. Les voici, je te les apporte, mon seigneur.

11 Alors David saisit ses vêtements et les déchira en signe de deuil, et tous ses hommes firent comme lui. 12 Ils prirent le deuil, se lamentèrent et jeûnèrent jusqu’au soir à cause de Saül, de son fils Jonathan et de toute l’armée de l’Eternel et du peuple d’Israël qui avaient péri par l’épée.

13 David dit encore au jeune homme qui lui avait apporté ces nouvelles : D’où es-tu ?

– Je suis le fils d’un immigré amalécite.

14 Et David lui dit : Comment as-tu osé tuer de ta main celui à qui l’Eternel avait conféré l’onction ?

15 Alors David appela l’un de ses hommes, et lui dit : Viens et tue-le !

Le soldat le frappa et il mourut.

16 David lui dit : Tu es toi-même responsable de ta mort, car tu as toi-même déposé contre toi lorsque tu as dit : « C’est moi qui ai mis à mort l’oint de l’Eternel. »

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