L’annonce de l’Evangile à Thessalonique

Vous-mêmes, frères et sœurs, vous le savez aussi : l’accueil que vous nous avez réservé n’a certes pas été inutile. Nous venions d’être maltraités et insultés à Philippes[a], comme vous le savez. Mais Dieu nous a donné toute l’assurance nécessaire pour vous annoncer, au milieu d’une grande opposition, la Bonne Nouvelle de l’Evangile qui vient de lui.

En effet, si nous invitons les hommes à croire, ce n’est pas parce que nous serions dans l’erreur, ou que nous aurions des motifs malhonnêtes ou que nous voulions les tromper[b]. Non, c’est parce que Dieu nous a jugés dignes d’être chargés de la proclamation de l’Evangile et nous l’annonçons, pour plaire non aux hommes mais à Dieu qui juge notre cœur.

Jamais, vous le savez, nous n’avons eu recours à des discours flatteurs. Jamais nous n’avons tenté de vous exploiter : Dieu en est témoin[c] ! Nous n’avons jamais cherché à être applaudis par les hommes, pas plus par vous que par d’autres, alors même qu’en tant qu’apôtres de Christ, nous aurions pu vous imposer notre autorité[d].

Au contraire, pendant que nous étions parmi vous, nous avons été pleins de tendresse[e]. Comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit, ainsi dans notre vive affection pour vous, nous aurions voulu, non seulement vous annoncer l’Evangile de Dieu, mais encore donner notre propre vie pour vous, tant vous nous étiez devenus chers. Vous vous souvenez, frères et sœurs, de nos travaux et de toute la peine que nous avons prise. Tout en travaillant de nos mains jour et nuit pour n’être à charge à aucun de vous, nous vous avons annoncé l’Evangile qui vient de Dieu.

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Footnotes

  1. 2.2 Voir Ac 16.19-24.
  2. 2.3 L’apôtre évoque des accusations que les Juifs de Thessalonique ont dû lancer contre lui et que Timothée lui a sans doute rapportées.
  3. 2.5 Voir note 2.3.
  4. 2.7 Autre traduction : Nous aurions pu vous être à charge (voir 2 Th 3.9).
  5. 2.7 pleins de tendresse. De nombreux manuscrits ont : de petits enfants.