L’intronisation du Roi

Pourquoi tant d’effervescence |parmi les nations ?
Et pourquoi les peuples |trament-ils ces complots inutiles ?
Pourquoi les rois de la terre |se sont-ils tous soulevés
et les grands conspirent-ils ensemble
contre l’Eternel |et contre l’homme qui a reçu |l’onction de sa part[a] ?
Ils s’écrient :
« Faisons sauter tous leurs liens
et jetons au loin leurs chaînes ! »

Mais il rit, celui qui siège |sur son trône dans les cieux. |Le Seigneur se moque d’eux.
Dans sa colère il leur parle,
dans sa fureur il les épouvante,
en leur tenant ce discours :
« Moi, j’ai établi |mon Roi par l’onction
sur Sion, ma montagne sainte. »
Je publierai le décret |qu’a promulgué l’Eternel.
Il m’a dit : « Tu es mon Fils ;
aujourd’hui, |je fais de toi mon enfant[b].
Demande-moi : Que veux-tu ? |Je te donne en patrimoine |tous les peuples de la terre ;
et le monde, |jusqu’en ses confins lointains, |sera ta propriété.
Avec un sceptre de fer, |tu les soumettras[c] ;
comme des vases d’argile, |tu les briseras. »

10 C’est pourquoi, rois de la terre, |montrez-vous intelligents,
vous qui exercez |le gouvernement |en ce monde, |laissez-vous donc avertir !
11 Servez l’Eternel |avec crainte !
Et, tout en tremblant, |exultez de joie !
12 Au Fils, rendez votre hommage[d], |pour éviter qu’il s’irrite
et que vous périssiez tous |dans la voie que vous suivez.
En un instant, sa colère |contre vous peut s’enflammer.

Oui, heureux sont tous les hommes |qui, en lui, cherchent refuge !

Footnotes

  1. 2.2 Les v. 1-2 sont cités, d’après la version grecque, en Ac 4.25-26 où les apôtres appliquent ces paroles à Hérode et à Pilate, aux Juifs et aux païens, qui se sont « ligués » contre Jésus-Christ.
  2. 2.7 Le jour de son intronisation, le roi est adopté par Dieu comme son fils (cf. 2 S 7.5, 14). Cité en Ac 13.33 ; Hé 1.5 ; 5.5.
  3. 2.9 D’après la vocalisation suivie par les versions grecque et syriaque. Le texte hébreu traditionnel a : tu les briseras. Réminiscences en Ap 2.26-27 ; 12.5 ; 19.15.
  4. 2.12 Hébreu difficile. Litt. : Baisez le fils, si on interprète le mot fils comme un terme araméen.